«Il s’agit d’une loi pour protéger principalement les jeunes contre les prédateurs». C'est ce qu'affirme Ivan Collendavelloo sur la Judicial and Legal Provisions Act, plus précisément les amendements apportés à l’Information and Communication Technologies (ICT).
Publicité
Ces amendements inquiètent de nombreux internautes et des spécialistes des lois des télécommunications car toute personne qui publie un message ou toute publication sur la Toile «which is likely to cause or cause annoyance, humiliation, inconvenience, distress or anxiety to any person» risque de faire l'objet de poursuites et encourt une peine maximale de dix ans de prison.
Le Premier ministre adjoint, qui prenait la parole lors d’une cérémonie organisée dans le cadre de la fête Divali au Plaza à Rose-Hill mercredi 7 novembre, justifie lui ces amendements.
«Ces prédateurs sont là pour ennuyer les jeunes garçons et filles. Le gouvernement veut faire du bien pour le pays et nous avons passé cette loi, c'est-à-dire que quand vous utilisez la technologie pour nuire aux gens, surtout les mineurs, vous êtres être passibles à des peines. Nous demandons à la population de nous aider dans cette démarche pour que le bien puisse vaincre le mal», a-t-il fait ressortir.
Le président de la République par intérim, Barlen Vyapooree, également présent lors de cette cérémonie, a lui déclaré que ce sont ses valeurs qui l’ont poussé à donner son aval pour la promulgation de cette loi.
«Je me suis laissé guider par la lumière de ma conscience pour approuver cette loi. Nous devons laisser notre conscience nous guider. Cette loi permettra à mieux contrôler les dérives sur Facebook. Certains font du tort juste pour s’amuser. C’est le devoir d’un gouvernement responsable de mettre une fin à cela», a-t-il affirmé.
>>A lire aussi : ICT Act : les amendements qui fâchent
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !