Le négociateur Ashok Subron a félicité la détermination des travailleurs du groupe sucrier Alteo de se mettre en grève si les négociations n’aboutissaient pas. La date butoir était jeudi et les choses se sont décantées. Plusieurs demandes ont été acceptées par la direction.
Publicité
« Je suis heureux de dire qu’après plus de 22 mois de négociations en raison de la Covid-19, plusieurs accords ont été conclus », dit Ashok Subron du Joint Negotiating Panel (JNP). Il cite une augmentation des salaires de 17 % entre 2022 et 2024, l’élimination de la discrimination salariale envers les femmes, la protection des employés saisonniers, l’introduction d’une assurance accident à la maison et sur le lieu de travail. « Et, surtout, un mois de salaire pour le retard des négociations. »
Ashok Subron rappelle que le JNP a dû demander l’intervention de la Commission de conciliation et de médiation il y a deux mois car « il y avait un deadlock ». Après l’expiration du délai légal de 45 jours, le président de la Commission, Iswarduth Seetohul, avait demandé un délai de 15 jours avant les procédures de grève chez Alteo. « Vendredi, on aurait pu enclencher la grève mais le bon sens a prévalu et un accord a été trouvé. »
Pour Ashok Subron, « c’est un accord historique que le JNP a signé, après ceux de Terra et d’Omnicane. Mais il reste encore une dizaine de groupes sucriers avec lesquels trouver des accords, dont ENL, Médine, Beau-Vallon et Constance, tous des propriétaires terriens ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !
