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Allégations de négligence médicale : il dit souffrir d’un handicap suivant une opération

Rohan Wright dit souffrir d’un handicap au pied.

Un jeune de 22 ans allègue avoir été victime de négligence médicale. Il soutient qu’après une opération, sa mobilité a été réduite. Au ministère de la Santé, on indique qu’aucune plainte en ce sens n’a été reçue.

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En juin 2018, Rohan Wright, 22 ans, se fracture le pied gauche lors d’un match de football. L’habitant de Bambous allègue ne pas avoir reçu les soins appropriés à l’hôpital, ce qui aurait réduit sa mobilité. Estimant avoir été victime d’une négligence médicale, il compte poursuivre le médecin l’ayant opéré. Du côté du ministère de la Santé, on indique que le jeune homme n’a pas porté plainte.

Rohan Wright explique que lorsqu’il s’est blessé, il a subi une première opération, une ostéosynthèse, visant à placer des fragments osseux. À la suite de quoi son pied a été plâtré. Or six mois après, lorsque le plâtre est retiré, il constate que son gros orteil n’est pas droit. 

Il dit avoir questionné son médecin. « Il m’a répondu que c’était probablement un nerf qui avait été atteint lors de l’utilisation des vis pour placer les fragments d’un os fracturé. » Au dire de Rohan Wright, le médecin lui aurait déclaré que rien ne pourrait être fait avant une période post-opératoire de deux ans. 

Le 11 juillet 2020 et le 29 juin 2021, il subira deux nouvelles intervention. La première pour l’ablation du matériel d’ostéosynthèse et la seconde au gros orteil. Il suivra également des séances de physiothérapie pour retrouver sa mobilité. Hélas, sans succès. 

« L’opération n’a fait que redresser l’orteil. Ma mobilité a été réduite et cela me handicape au quotidien car j’ai des douleurs atroces. J’arrive à peine à mettre mes chaussures ou à marcher pendant de longues périodes », soutient le jeune homme. Il déplore le fait que ce handicap le limite dans ses choix professionnels. Il estime que le médecin qui l’a opéré aurait fait preuve d’imprudence.

Sollicité pour une réaction, Geerish Soodhoo, responsable de communication au ministère de la Santé, rétorque qu’« au niveau du ministère, nous n’avons reçu aucune plainte de la part du patient. Si jamais il y a une enquête, nous collaborerons pleinement comme cela se fait habituellement ».

 

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