Affaire Angus Road - Bobby Hurreeram : «Laissons les institutions faire leur travail»

L’affaire Angus Road, les travaux parlementaires, la Contribution sociale généralisée ou encore les gros chantiers à venir… Autant de sujets qui ont été commentés par le ministre des Infrastructures nationales, Bobby Hurreeram, dans l’émission « Au cœur de l’info » du jeudi 19 novembre 2020, animée par Terence O’Neill et Florence Alexandre. 

Affaire Angus Road 

Bobby Hurreeram a déclaré que les détracteurs de Pravind Jugnauth sur l’affaire Angus Road ne paient rien pour attendre. « Il y a eu deux enquêtes qui n’ont rien trouvé. Le Premier ministre a dit qu’il est en train de compiler ses dossiers. Laissons les institutions faire leur travail », a-t-il dit. En sus de l’enquête sur l’affaire Angus Road, il fait référence à celle menée sur l’affaire Saint-Louis.  

Niveau à l’Assemblée nationale 

Interrogé quant à une baisse du niveau des élus à l’Assemblée nationale, Bobby Hurreeram impute cela à la diffusion des travaux parlementaires en direct à la télévision et les réseaux sociaux. Ce qui permet, dit-il, à la population de s’exprimer davantage sur les travaux. S’il juge la prestation de certains « excellente », pour d’autres, il parle de « manque de respect » du décorum au parlement. 

Speaker 

« Tout le monde est en train de questionner les ordres d’expulsion du Speaker, mais personne ne questionne les comportements qui ont mené à ces expulsions », a déploré le ministre. Il a plaidé pour que les élus ne bénéficient plus de l’immunité parlementaire. « On ne peut balancer n’importe quoi à l’Assemblée nationale », tonne-t-il. 

Emergency Procurement 

Concernant le recours à l’Emergency Procurement pour l’achat d’équipements médicaux pendant le confinement, Bobby Hurreeram met en avant la bonne foi du gouvernement. « Il y a eu des allégations. L’Icac est en train de faire son travail. Nous avons agi de bonne foi en voulant protéger la population. Il y avait des décisions à prendre. Nous avons fait ce qu’il fallait pour le bien-être du pays », dit-il. 

Élections villageoises 

Pour Bobby Hurreeram, il n’y aurait rien de mal à ce qu’un membre du gouvernement dise « quelques mots » lors d’un rassemblement dans le cadre des élections villageoises. Cela, a-t-il ajouté, ne signifie pas pour autant que le gouvernement est impliqué dans les élections. 

CSG 

Au sujet de la Contribution sociale généralisée (CSG), Bobby Hurreeram a parlé de « différences d’opinion » et non de « conflit » entre le gouvernement et le patronat. « Le ministre des Finances se retrouve à prendre des décisions dans l’intérêt du pays », dit-il. Le ministre dit aussi espérer que le bon sens prévaudra et que le pays passera avant l’intérêt personnel.