Pour démarrer 2022 de bon pied, les dévots se recueilleront dans les lieux de culte en ce 1er janvier. Ce, en respectant les restrictions sanitaires en vigueur dans le pays jusqu’au 15 janvier 2022. Ils prient pour que la nouvelle année soit meilleure que la précédente et que le monde vainque la pandémie.
Après avoir réveillonné jusqu’à fort tard pour célébrer le début de 2022, certains se lèveront tôt pour se rendre dans des lieux de culte. Les prières seront dites dans le respect des règles sanitaires. Mirella Doro, 46 ans, s’est réveillée à 6 heures ce samedi 1er janvier. Cette habitante de Plaine-des-Papayes s’est ensuite préparée pour se rendre à l’église à Piton. Elle a réservé sa place au préalable. La messe a eu lieu dans la cour de l’église à 8 heures.
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« Malheureusement, tous les membres de ma famille ne peuvent assister à la messe car il faut respecter le nombre de personnes autorisées dans un lieu de culte. Je vais donc représenter ma famille et prier pour qu’elle jouisse d’une bonne santé. Je souhaite surtout que nous arrivions à éradiquer la pandémie qui a fait tant de personnes souffrir », confie cette enseignante en cycle pré-primaire.
Mirella Doro indique que chaque année elle assiste à la messe afin de rendre grâce au Seigneur et le remercier pour l’année précédente. « Dans notre prière, nous demandons à ce que la nouvelle année soit meilleure sur tous les plans. Nous demandons la bénédiction du Seigneur », dit cette mère de famille.
Kunal Jugasing, 32 ans, abonde dans le même sens. Cet habitant de Sainte-Croix se rend au temple de sa localité chaque 1er janvier. La veille, il s’est recueilli au lac sacré du Grand-Bassin. « Traditionnellement, les Mauriciens de foi hindoue se rendent au Ganga Talao pour prier pour la protection de leur famille et que la nouvelle année soit positive », dit-il. En ce 1er janvier, il s’est rendu au Trishuldharee Mandir aux alentours de 5 heures.
En tant que secrétaire du « mandir », il doit s’assurer que toutes les préparations sont faites et les mesures sanitaires respectées pour accueillir dix dévots à la fois. « Dans mes prières aux divinités, je leur demande de me donner la force et l’énergie pour surmonter les obstacles qui se présenteront durant la nouvelle année. Comme nous l’avons fait les deux précédentes années, nous demanderons aux divinités d’éliminer la pandémie pour qu’on retrouve une vie normale », souhaite Kunal Jugasing.
Arshad Joomun est imaam et membre du Conseil des Religions. Il indique que la prière est un des cinq piliers de l’islam. Elle est dite cinq fois par jour. « Les musulmans respectent tant le calendrier islamique que le calendrier grégorien. Ils se soumettent aux ‘namaz’. Nous nous levons tôt pour assister à la première prière. Le ‘fajar’ est dit à 4h45. Ce 1er janvier, nous demanderons spécialement à Allah de nous protéger et de protéger notre famille tout au long de l’année surtout durant cette pandémie. Nous lui ferons aussi la requête de continuer à préserver l’harmonie dans notre île pluriculturelle et qu’il y fait bon vivre », dit-il.
Arshad Joomun qui dirige aussi l’association M-Kids, indique que les prières donneront le courage aux familles affectées par la pandémie de Covid-19. Il ajoute que certains profiteront de ce jour férié pour aller aux cimetières pour rendre hommage aux proches qui ne sont plus de ce monde. D’autres organiseront la lecture du Coran et offriront un repas aux invités et les moins privilégiés.
Il souhaite que le cœur de chaque Mauricien sache faire la distinction entre le bien et le mal pour avancer en 2022.
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