Paternité de l’enfant de Nandanee Soornack: Navin Ramgoolam refuse d’aborder le sujet

Après son interrogatoire au Central CCID, le mercredi 16 décembre, Navin Ramgoolam a convoqué la presse au Square Guy Rozemont. L’ancien Premier ministre se dit victime « de mensonges, de manipulation et d’allégations infondées ». Il a toutefois refusé encore une fois de faire de déclaration quant aux allégations de la patronne d’Airway Coffee, qui affirmait qu’il était le père de son enfant. Si mardi au dépôt de gerbes au samadhi de sir Seewoosagur Ramgoolam, Navin Ramgoolam n’a pas répondu directement aux questions des journalistes s’agissant de la paternité de l’enfant de Nandanee Soornack, ancienne activiste du Parti travailliste, face à la presse hier, le leader des rouges a une nouvelle fois esquivé les questions à ce sujet. D’ailleurs, il a préféré quitté les lieux.

Esquive

Êtes-vous disposé à faire des tests de paternité ? À cette question des journalistes du Défi Media Group, Navin Ramgoolam a préféré rester sur ses gardes. « Il y a beaucoup de mensonges qui circulent. C’est difficile d’établir la vérité », lance l’ancien Premier ministre. À son point de presse, Navin Ramgoolam a dénoncé les agissements de la police. « Il y a un pattern de mensonges, de manipulations et d’allégations infondées. Cela fait un an que le gouvernement est au pouvoir. Au lieu de travailler pour le peuple, il y a des faussetés. L’Alliance Lepep a-t-elle peur de moi ? Suis-je devenu un obstacle », s’interroge l’ex-Premier ministre. Navin Ramgoolam parle même de « complot politique ». Et il se demande s’il y a un ‘hidden agenda’ ? Les agissements de la police devraient interpeller le Premier ministre sir Anerood Jugnauth, selon le leader des rouges. Il ne passe pas par quatre chemins pour soutenir que la police agit sur des instructions venues d’en haut. Il cite plusieurs cas où des membres du PTr, en l’occurrence Shakeel Mohamed, Anil Bachoo ou encore Rajesh Jeetah qui ont été interpellés sans de « preuves irréfutables ».

Image ternie

« Aujourd’hui, il semble que sir Anerood Jugnauth ignore ce qui se passe. Je suis triste s’il ne sait pas. Qu’il aille s’occuper de sa police », affirme Navin Ramgoolam. Il prévient par ailleurs que toutes ces arrestations ont terni l’image de Maurice et que même les investisseurs « ont peur » de venir chez nous. Navin Ramgoolam a aussi abordé le sujet « nettoyage » en ce qui concerne les personnes nommées par le PTr. « Si elles font du bon travail, où est le problème ? Est-ce cela la bonne gouvernace ?, s’est-il demandé.

L’affaire des Rs 220 M: la défense exige des documents

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5370","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-10711","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"430","alt":"Navin Ramgoolam"}}]]L’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam était aux locaux du Central CID pour la suite de son interrogatoire, mercredi. C’est peu après 10 heures que l’ancien chef du gouvernement est arrivé au CCID. Avec ses hommes de loi, Me Gavin Glover et Showkut Oozeer, ils se sont rendus directement à l’IT Unit de la police.Les hommes de l'assistant commissaire de police Heman Jangi avaient prévu de confronter le leader du Parti travailliste sur certains comptes bancaires. Cela après que les limiers ont obtenu des Judges Order en vue d'y avoir accès. Mais une fois sur place, Navin Ramgoolam et ses hommes de loi, ont réclamé des documents auprès de la police. En conséquence, les enquêteurs ont invité les avocats de Navin Ramgoolam a envoyé une correspondance au Commissaire de police. Au bout d’une heure et trente minutes Navin Ramgoolam est ressorti des locaux de l’IT Unit, sous les applaudissements de ses sympathisants. « Le Central CID a demandé au Dr Navin Ramgoolam de venir répondre à certaines questions ce matin relatives à une des enquêtes ouverte en février dernier. Nous avons fait une demande officielle pour que certains documents, qu’ils disent avoir en leur possession, nous soient communiqués avant que nous ne donnions notre défense. Il y a eu un petit ‘disagreement’ entre la police et nous. Nous allons faire le nécessaire pour obtenir ces documents avant de donner notre version des faits. Nous avons donc pris congé de la police aujourd'hui. Nous sommes toujours à la disposition de la police pour toute enquête complémentaire », devait affirmer Gavin Glover aux termes de cette nouvelle séance. À noter que la séance d'interrogatoire de Navin Ramgoolam s'est déroulée au bâtiment abritant l'IT Unit de la police et non dans le QG du central CID. Cela après qu'une unité du Special Cell a été transférée dans ce bâtiment.