Après la conférence de presse de Nandanee Soornack : Sanjiv Oogarah veut un ‘gagging order’

Il brandit la menace de divulguer des documents compromettants. Mais avant cela, Sanjiv Oogarah, l'ex-époux de Nandanee Soornack, se prépare à engager des poursuites légales contre cette dernière. « Je veux qu'elle nous laisse en paix ! » Rencontré à son domicile vendredi, il dit souhaiter une vie paisible pour sa famille. 

Ce receveur de la Corporation Nationale de Transport (CNT) souligne que la semaine prochaine, il rencontrera ses hommes de loi. Il compte, avec son épouse, demander un gaging order empêchant tout commentaire et critique de la part de Nandanee Soornack à leur égard. « Qu'elle nous laisse tranquilles, je ne sais pas pourquoi elle a parlé de moi », fait-il valoir.  Il est revenu sur le point de presse de la femme d'affaires à Milan. Il affirme que son ex-épouse a « menti sur toute la ligne ».

Pour commencer, il dit n’avoir jamais agressé Nandanee Soornack. « J'ai des preuves qu'en avril 2005, elle a fait passer un accident de la route pour une agression de ma part. » Il relate aussi son arrestation en avril 2007. Il avait été accusé d'avoir enlevé et séquestré sa fille.

« Elle a demandé à ma fille de donner à la police les détails de ma maison, où je l'ai supposément enfermée sans savoir que je l'avais rénovée de fond en comble. Elle a eu le choc de sa vie lorsque l'enfant n'a pu identifier la maison sur les photos que la police lui a présentées. » Ce cas a été rayé, affirme notre interlocuteur.

Revenant aux business de Nandanee Soornack, il a affirmé « qu’elle n'a jamais fait d'effort. Elle a toujours tout obtenu ». Sanjiv Oogarah affirme que son ex-femme était bien une vendeuse de cotomili. Il explique qu'il plantait ces herbes dans la région de Candos et les vendait en bordure de la route Sayed Hossen, à Phoenix. « Souvent, elle m'accompagnait et se tenait avec moi pour vendre mes récoltes aux passants. » Sanjiv Oogarah affirme qu'il détient des preuves de tout ce qu'il avance.