Economie

Nicolas Dalais ou la passion de l’architecture

À seulement 26 ans, Nicolas Dalais est déjà à la tête de deux compagnies. Il a fait de l’architecture sa spécialité. Rencontre.

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Après avoir terminé ses études au Lycée La Bourdonnais, Nicolas Dalais, âgé de 26 ans, a poursuivi ses études supérieures en France. « J’ai hésité entre la gestion en management ou l’architecture », dira-t-il. Le choix de cet habitant de Curepipe se portera finalement sur l’architecture. Il passera six années en France à étudier cette matière. « J’étais très passionné par la créativité. J’ai choisi l’architecture car elle permet de créer des choses concrètes tout en participant à des projets et en contribuant au développement ».

Un ‘open-space’ pour les entreprises

C’est ainsi qu’avec Reshma Khooligan, une partenaire, Nicolas Dalais fonde en 2015 la compagnie Jugaad, une agence d’architecture. L’entreprise, basée à Saint-Pierre, compte huit employés et est spécialisée dans l’architecture et dans le place making. « On n’accepte pas un projet que par rapport à son aspect architectural mais aussi dans sa globalité». Qu’en est-il de l’investissement ? « L’avantage dans le domaine de l’architecture est qu’on n’a pas besoin d’acheter du stock », fait-il valoir. Il faut, toutefois, un ordinateur, des outils de travail et une base de clientèle. « Il faut compter un investissement de quelque Rs 200 000. On n’a pas de budget minimal pour les projets. On est ouvert à tous les projets une fois qu’ils sont jugés pertinents ».

Loin de s’arrêter en si bon chemin, Nicolas Dalais a ouvert une autre société, The Hive, en 2016, avec l’aide d’un autre partenaire, Sofiane Zouioueche. L’entreprise, qui comprend des bureaux, un co-working space et une salle de conférences, entre autres, compte six employés. The Hive est un service aux entreprises qui permet le travail à distance.

« Par exemple, notre dessinateur travaille deux jours par semaine de chez lui et cela lui permet d’avoir une vie équilibrée », fera ressortir Nicolas Dalais.

« Une personne habitant Rivière-Noire et travaillant à Saint-Pierre pourra partir travailler deux ou trois jours à Saint-Pierre et travailler les autres jours à The Hive de Rivière-Noire ».

The Hive compte trois sites, notamment à Saint-Pierre, Tamarin et Port-Louis. Ce qui représente un gain de temps pour les employés qui ne subiront plus autant les problèmes d’embouteillage, augmentant du coup la productivité de la compagnie qui les emploie. « Les difficultés ont trait au fait que certains Mauriciens ne connaissent pas la culture de travailler à distance et, pour eux, cela est un nouveau concept », déclare-t-il.

Et qu’en est-il de ses projets ? « On veut absolument se positionner sur le marché et s’orienter vers les projets participatifs, sociaux, liés à la régénération urbaines. On a créé deux think tanks, notamment « Mauritian Wet Lands et Mobility », où on mène une réflexion sur la mobilité urbaine à travers le pays ».

 

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