Jaabir Papuretty, un habitant de Vallée-Pitot, a été intercepté par la police à la rue Saint-Georges à Port-Louis, dans l’après-midi de vendredi. Face aux policiers assurant une patrouille devant les locaux de l’ambassade de France, le jeune homme a déclaré : « Monn vinn pou eklat lanbasad de franss ar dynamit ». Il avait en sa possession une dynamite artisanale. Les policiers l’ont maîtrisé et des renforts ont été mandés.
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Des limiers de la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU) et du Field Intelligence Office (FIO) ont embarqué le suspect. Une bombe artisanale qui était en sa possession a été saisie. Le suspect a été interrogé la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis sud.
La Police Information Room avait reçu un message et une équipe de la DCIU accompagnée des éléments du FIO s’est rendue à la rue Saint-Georges. Elle a trouvé Jaabir Papuretty. Il avait un sac qui contenait des allumettes, une bombe artisanale, son passeport et un couteau. Les policiers ont examiné le sac.
Mo ti pou alim dynamit
Jaabir Papuretty a alors déclaré qu’il comptait allumer la dynamite avec les allumettes en sa possession. Il l’aurait ensuite lancée sur l’ambassade de France. Le suspect a aussi expliqué qu’il comptait se servir d’un couteau qu’il avait en sa possession, dans l’éventualité que des personnes l’empêchent de parvenir à ses fins.
En début de soirée, le vendredi 17 mai, la police a perquisitionné le domicile du suspect à Vallée-Pitot. Lors d’une audition préliminaire, le jeune homme a expliqué qu’il estime que la France est complice de la situation en Palestine. « Mo pa dakor ar linzistis ki pe fer dan zafer Palestinn. » Pour le suspect, sa démarche est un geste qui exprime son désaccord. La police a placé sous scellé la bombe artisanale. Celle-ci a été examinée par la Bomb Disposal Unit de la Special Mobile Force.
Sécurité renforcée aux abords de l’ambassade de France
Depuis vendredi, la police a redoublé le niveau de sécurité aux abords de l’ambassade de France à Port-Louis.
En mai 2016, des coups de feu avaient été tirés sur l’ambassade de France à Port-Louis. Des suspects avaient aussi tagué des graffitis en faveur de l’État islamique avec des bombes aérosol. À ce jour, les personnes qui ont été arrêtées ont nié toute implication.
Le mardi 7 mai, la police a arrêté Salman Korrimbocus, 29 ans, un habitant du sud de l’île. Il est accusé d’avoir publié un message qui faisait état d’une menace d’attentat à Paris pour l’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet. Il a nié qu’il s’agissait de véritables intentions. Il a dit qu’il a publié ce post sans vraiment réaliser ce qu’il faisait. C’est Interpol France qui avait attiré l’attention des Casernes centrales sur ce message publié en avril 2024.
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