La Gambling Regulatory Authority intéresse l’Independent Commission against Corruption. Des officiers de la commission ont débarqué dans les locaux de l’instance régulatrice des jeux en début de semaine. Une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée par un parieur contre SMS Pariaz.
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Les permis octroyés à SMS Pariaz et ses filiales concernant les paris sur le football étranger font l’objet d’une enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac). Les hommes de Navin Beekarry ont dans leur collimateur trois des onze filiales de SMS Pariaz, en l’occurrence Bet On Line, Bosco & Co. Ltd et Top Pools. Les enquêteurs veulent tirer au clair les mises que les parieurs font sur le football étranger.
Selon nos recoupements, un parieur a déposé une plainte auprès de l’Icac en décembre dernier. Il a expliqué qu’il a misé sur les matchs de foot à l’étranger à travers le système Remote Betting via le réseau SMS Pariaz. Ce parieur a dit aux enquêteurs qu’aucune loi sur les paris ne peut autoriser un tel type de mise. Il a remis des documents aux limiers.
Deux enquêteurs ont interrogé des officiers de la Gambling Regulatory Authority (GRA) qui sont responsables de ce dossier. Après plusieurs heures dans les locaux de l’instance régulatrice des jeux, les membres de la commission anticorruption ont réquisitionné des documents nécessaires au bon déroulement de l’enquête. Les officiers ont d’abord voulu comprendre le mécanisme entourant l’ouverture d’un compte pour un client qui mise dans des paris de foot.
Autre étape de l’enquête : les officiers de la commission doivent établir la relation entre SMS Pariaz et ses filiales. Ils doivent déterminer si les permis obtenus ont été délivrés en bonne et due forme. Au quartier général de l’Icac, l’enquête est loin d’être bouclée. Les enquêteurs prévoient d’interroger d’autres personnes dans les semaines à venir.
Cette première descente de l’Icac intervient après la suspension de Bhoomeshwar Benny, un cadre de la GRA. Le conseil d’administration reproche à ce dernier d’avoir émis sans autorisation deux courriers les 6 et 10 avril 2018 à une entreprise.
Au niveau de la GRA, on confirme la « venue » des officiers de l’Icac au début de la semaine. « Nous travaillons régulièrement avec les officiers de l’Icac. Ils sont effectivement venus par rapport à ce dossier. Puis ils sont repartis. Cela fait suite à une plainte d’un parieur. À notre niveau, nous sommes en règle avec les permis octroyés. Nous collaborons pleinement avec la commission anticorruption », confie une source officielle de l’instance régulatrice des jeux.
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