Live News

Allégations de brutalité policière : un vigile dit avoir été tabassé lors d’un contrôle de l’Adsu

Vickram Marday dit pouvoir identifier les policiers qui l’auraient passé à tabac.

«Ils m’ont frappé à coups de poing et de pieds… » Vickram Marday, un vigile âgé de 51 ans employé par la compagnie Top Security, prétend avoir été victime de violence policière. L’incident se serait produit le mercredi 25 avril 2024 au marché de Rose-Hill, où il travaille depuis deux ans. Il a porté plainte au poste de police de Stanley, ainsi qu’à l’Independent Police Complaints Committee (IPCC). 

Publicité

Selon Vickram Marday, qui est domicilié à Plaisance, Rose-Hill, les faits auraient eu lieu entre 7 heures et 7 h 30. Cinq officiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) sont arrivés dans leur 4x4 pour effectuer une fouille, dit-il.

Le quinquagénaire explique que cet exercice est fréquent, principalement sur les récidivistes et les toxicomanes. Cependant, mercredi, c’était la première fois qu'il était lui-même ciblé pour une fouille. « J’ai demandé s’ils avaient un mandat, car j’étais en uniforme de travail, mais ils ont réagi violemment en me frappant à coups de poing et de pieds. Ils m’ont fouillé, mais n’ont rien trouvé sur moi », raconte-t-il.

Par la suite, Vickram Marday s’est rendu au bureau de l’Adsu de Rose-Hill pour signaler l’incident, mais il lui a été conseillé par un inspecteur municipal de porter plainte à la police, ce qu’il a fait au poste de Stanley. Il a ensuite déposé une plainte formelle auprès de l’IPCC pour brutalité policière, affirmant pouvoir identifier les officiers impliqués. Musicien et président d’une ONG connue sous le nom de Tess (Travailleur espoir social solidarité), il réclame une enquête approfondie. Il affirme que les caméras du dispositif Safe City peuvent aider à corroborer ses dires. 

Il déclare : « Pour moi, c’est une humiliation et le public pourrait perdre confiance en moi. J’ai pu commettre des erreurs par le passé, mais je gagne désormais ma vie honnêtement. »

L’IPCC a initié une enquête pour faire la lumière sur cette affaire et déterminer les mesures à prendre. Vickram Marday insiste sur le fait qu’il veut que justice soit rendue et que la violence policière ne doit pas être tolérée. Il conclut en disant : « Je n’empêche pas l’Adsu de faire son travail, mais la violence ne devrait pas en faire partie. »

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !