La dette publique – somme des montants que le gouvernement central et les entreprises publiques doivent aux banques et institutions financières locales et internationales – a progressé de 1.6% entre fin décembre 2018 et mars 2019 pour passer à Rs 318.05 milliards. C’est ce qui ressort d’un document publié sur le site du ministère des Finances et du développement économique dans l’après-midi du mardi 30 avril.
Le montant total provisoire a progressé de Rs 312.96 milliards en décembre dernier. Par rapport à mars 2018, la hausse est de 9%, affirme le ministère des Finances dans ce document détaillant l’évolution de la dette sur une base trimestrielle. Par rapport au Produit intérieur brut, la dette de Rs 318.05 milliards représente 64.8%, en légère baisse relative au 31 décembre 2018.
Le calcul relatif à la richesse nationale annuelle, rappelons-le, se fait selon les lignes directrices et normes internationales. L’objectif fixé par l’Etat a été de ramener le niveau de la dette à 60% du Produit intérieur brut en 2020/2021. Avec l’Etat finançant des travaux infrastructurels d’envergure, atteindre ce palier de 60% ne serait possible. Et le Fonds monétaire international en fait mention dans son dernier rapport sur l’économie nationale. Il serait désormais question que la période serait repoussée.
Ceci étant dit, la dette publique – incluant celles des entités appartenant à l’Etat – a été accumulée sur des décennies, avec ces prêts contractés par la succession de gouvernement. Ces emprunts servent avant tout à financer des projets de développement.
Dans l’ensemble, l’avantage de Maurice est que sa dette est libellée en roupies. Que 10.7% du montant total serait du à des organisations étrangères.
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