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[En images] France et Mondial 2018 : le défilé du 14 juillet ouvre un week-end bleu blanc rouge

Les armées françaises ont défilé ce samedi 14 juillet sur les Champs-Elysées devant le président Emmanuel Macron et un public nombreux, comme de tradition pour la fête nationale, à la veille de la finale de la Coupe du monde que les Bleus espèrent remporter.

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Le chef de l'Etat a assisté aux festivités du 14 juillet avec son gouvernement depuis la tribune officielle place de la Concorde, après avoir descendu sous un ciel radieux la célèbre avenue parisienne debout à bord d'un "command car", au côté de son chef d'état-major des armées.

Sous un soleil éclatant, des milliers de curieux en tenue d'été, short, tee-shirt ou robe fleurie ont assisté au spectacle, avec à la main des petits drapeaux français distribués par l'armée.

Parmi eux, de nombreux touristes, comme cette famille vietnamienne :

On est venu car on a entendu dire que c'était le meilleur défilé militaire du monde", a expliqué à l'AFP Koi, 40 ans, aux côtés de son épouse Ngoc et leurs deux fils.

Clin d'oeil au match de dimanche, juste avant de rejoindre le cortège, les élèves de Polytechnique ont fait une joyeuse photo de groupe avec une grande banderole "tous derrière l'équipe de France", qui affrontera la Croatie dimanche à Moscou, en finale de la Coupe du monde de football.

 

Les festivités du week-end se tiennent sous haute surveillance avec 110.000 policiers et gendarmes mobilisés à travers le pays. "Tout est mis en œuvre pour que les Français puissent vivre ces moments de fête en toute sérénité malgré le contexte de menace qui s'établit toujours à un haut niveau", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

La France vit sous une constante menace depuis le début, en janvier 2015, d'une vague d'attentats jihadistes, qui a fait 246 morts. 

Pour la seule agglomération parisienne, 12.000 membres des forces de l'ordre sont sur le pont pour sécuriser notamment la "fan zone" installée sur le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, où on attend 90.000 spectateurs. 

Après le président américain Donald Trump l'an dernier, le Premier ministre singapourien Hsien Loong et le ministre des Affaires étrangères japonais Taro Kono étaient cette année les invités d'honneur du défilé du 14 juillet.

Les drapeaux des deux pays asiatiques ont ouvert le défilé aux côtés de l'emblème français, escortés par sept soldats de chaque nationalité.

Démonstration de force maîtrisée

Yoshi et Mika, 35 ans, un couple de Japonais en lune de miel à Paris, étaient dans le public pour assister à ce moment de la "culture française", mais aussi pour apercevoir les représentants des forces japonaises invités au défilé.

Au-dessus des troupes, 64 avions ont percé le ciel parisien, dont les Alphajet de la prestigieuse Patrouille de France, avec à leur bord trois blessés de guerre issus des Forces spéciales.
Une petite erreur de couleur a perturbé la spectaculaire traînée bleu-blanc-rouge: l'un des neuf Alphajet a lâché un fumigène rouge et non bleu comme prévu.

Autre petit couac: pendant une chorégraphie mêlant motards et cavaliers, une collision à faible vitesse a fait chuter deux motards de la gendarmerie, devant le président qui leur adressé un sourire désolé.

Au total, quelque 4.290 militaires, 220 véhicules, 250 chevaux, 64 avions et 30 hélicoptères ont participé au défilé de près de deux heures. Parmi eux, des gendarmes espagnols, des blindés belges et un A400M de l'armée de l'Air allemande.

Le défilé du 14 juillet est "une démonstration de force maîtrisée", qui dépasse la simple commémoration, a déclaré le chef d'état-major, le général François Lecointre, en poste depuis un an, après le départ de son prédecesseur le général Pierre de Villiers, sèchement recadré par Emmanuel Macron pour avoir critiqué les choix budgétaires du nouveau président.

Un an plus tard, la relation entre le président et ses armées semble s'être détendue. Le chef de l'Etat a promulgué vendredi la Loi de programmation militaire 2019-2025, qui prévoit près de 300 milliards d'euros de crédits défense cumulés pour atteindre 2% du produit intérieur brut (PIB) d'ici sept ans, conformément aux demandes répétées des Etats-Unis à leurs alliés de l'Otan.

Avec AFP

 

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