Le dégraissage à Airmate, filiale d’Air Mauritius, continue. Depuis décembre 2014, 78 personnes ont perdu leur emploi sur un total d’environ 800 travailleurs.
Pour 62 d’entre eux, la direction a décidé de ne pas renouveler leur contrat car « leurs services ne sont plus requis ».
Six autres ont été virés pour mauvaise conduite et quatre personnes ont perdu leur emploi pour « poor performance ». Une personne était employée comme responsable juridique. Il a aussi été limogé car la compagnie n’avait plus besoin de ses services. À la liste, il faut ajouter cinq personnes qui étaient en rupture de contrat avec Airmate.
Soodesh Callychurn, ministre du Travail, a abordé le sujet dans une réponse écrite déposée au parlement en fin de semaine dernière. Cette réaction fait suite à une question parlementaire du député Ritesh Ramphul du Parti travailliste. En décembre dernier, Airmate comptait environ 800 employés. Créée il y a neuf ans, celle-ci opérait le centre d’appels d’Air Mauritius. Mais au fil du temps, les opérations se sont décuplées. De nouveaux services se sont greffés aux activités d’Airmate. Elle s’est mise à fournir des services informatiques, le transport des bagages, la vente des billets, mais aussi à assurer le « back-office » de la compagnie nationale d’aviation.
Pour nourrir ces ambitions, des recrutements massifs ont eu lieu. Dans les couloirs de l’Hôtel du Gouvernement, on affirme que l’on a surtout puisé dans le vivier travailliste quand il s’agissait d’embaucher du personnel. Aussi, au changement de gouvernement, un exercice de nettoyage a été déclenché sous les protestations actives des employés. Le bras de fer entre autorités, d’une part, et employés, d’autre part, ont fait suite à des manifestations.
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