
Valencia Gentil, 55 ans, vit une période difficile. Elle a été licenciée en janvier 2025 par Star Knitwear, figurant parmi les premiers employés touchés par cette vague de suppressions d’emplois. « J’ai passé dix ans chez Star Knitwear. J’ai commencé comme machiniste, puis on m’a proposé un poste de general worker avec presque le même salaire. J’ai accepté sans hésiter », raconte-t-elle.
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Une décennie de loyauté, balayée enquelques lignes. «En janvier, j’ai reçu ma lettre de licenciement. Je ne m’y attendais pas du tout», confie-t-elle.
Mais au-delà du choc, c’est le manque de reconnaissance qui la blesse le plus.
« L’entreprise ne m’a rien versé pour mes dix années de service. J’ai juste reçu deux mois de salaire. Pann pey mo tan de servis.»
Depuis, elle est sans emploi. « À mon âge, c’est presque mission impossible de retrouver du travail. Les usines préfèrent embaucher des étrangers que des femmes de 50 ans», déplore-t-elle.
Son mari, mécanicien, est le seul à ramener un revenu. Mais cela ne suffit pas. «C’est très dur. Je dois rembourser une grosse dette, avec Rs 5 000 à payer chaque mois», confie-t-elle.
Avant, elle avait au moins une lueur d’espoir : la pension de vieillesse à 60 ans. Mais cela a changé. « Je pensais pouvoir toucher la pension dans quatre ans. Mais avec la nouvelle réforme du Budget 2025-26, je dois attendre dix ans. Franchement, c’est décourageant. Qui va m’embaucher jusqu’à mes 65 ans? » lâche-t-elle.

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