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Trésor de La Buse : sept pièces d’époque découvertes, les chercheurs en ébullition

Les pièces, bien conservées, apportent des indices précieux qui pourraient aider à localiser d’autres parties du trésor de La Buse.
  • Les fouilles ont été suspendues faute d’appareils appropriés

Sept pièces d’époque, fortement soupçonnées d’appartenir au légendaire trésor d’Olivier Levasseur, plus connu sous le nom de La Buse, ont été découvertes lors des fouilles enclenchées sur le littoral d’Albion, il y a un peu plus d’une semaine. Cette trouvaille a immédiatement suscité un regain d’enthousiasme parmi les chercheurs et randonneurs qui ont alerté les autorités, relançant les spéculations et les espoirs de mettre la main sur l’intégralité du trésor de ce célèbre pirate du XVIIIe siècle. Les pièces, fait-on comprendre, ont été retrouvées dans une boîte en métal à environ deux mètres de profondeur.

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Cette découverte, qui a eu lieu lors du deuxième jour de fouilles dans la région d’Albion, marque une étape significative dans la quête du trésor de La Buse. Ce dernier a fasciné les historiens et les chasseurs de trésors pendant des décennies. 

L’un des randonneurs formant le groupe de 7 amis qui sont tombés sur un rocher portant des signes de pirates, s’est confié sous le couvert de l’anonymat à Le Dimanche/L’Hebdo. « La couleur des sept pièces qui ont été retrouvées lors des fouilles oscille entre l’argent et le bronze. Les pièces ont toutefois été usées au fil du temps et c’est la raison pour laquelle leurs inscriptions sont incompréhensibles. Koumadir enn zar souvrin. Enn bann pies zame monn trouve. Les pièces ont ensuite été mises sous scellés par les autorités concernées. Nous n’avons même pas été autorisés à prendre une photo », explique-t-on. Des rumeurs circulent à l’effet que ces pièces remonteraient au 13e siècle. 

Notre intervenant souligne que les travaux de fouille ont toutefois été suspendus faute d’appareils. « Les appareils dont nous disposons ne sont pas adéquats pour la nature de ces travaux de forage spécifique. Il faut creuser davantage, et avec des équipements spécialisés. C’est la raison pour laquelle les travaux ont été suspendus. »

C’est l’archéologue George Abungu, Associate Professor of Heritage Studies, qui est en charge des travaux de fouille. Ce dernier, explique-t-on, devra soumettre un rapport détaillé concernant cette trouvaille au bureau du Premier ministre (PMO) et à l’Unesco. « Les sept pièces retrouvées lors des fouilles confirment une fois de plus que le trésor de La Buse est bel et bien planté sur le site. Nous sommes motivés à bloc. Nous nous attendons à ce que les travaux de forage reprennent au plus vite », souligne le randonneur.

Ces derniers s’attendent à beaucoup plus que des pièces en argent. « Nous nous attendons à mettre la main sur le butin de La Buse, soit sur l’or et les diamants qui sont dans le coffre. » Le site où les travaux de forage ont été enclenchés sont sous haute surveillance policière. 

Olivier Levasseur, alias La Buse, était un pirate français du XVIIIe siècle, réputé pour ses exploits audacieux dans l’océan Indien. Selon la légende, avant son exécution qui remonte à environ 294 ans, il aurait lancé un cryptogramme dans la foule, promettant que celui qui le déchiffrerait trouverait son trésor. Depuis, ce cryptogramme a été un défi pour les cryptographes et les passionnés d’histoire.

 

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