Les hydravions sont-ils mis à contribution dans le trafic de drogue ? Ces engins peuvent passer à travers les mailles du filet. C’est du moins le sentiment de la commission Lam Shang Leen. Et pour cause…
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La commission parle de « manque de contrôle réel » sur les mouvements des hydravions qui relèvent de quatre organismes.
Avec une autonomie de trois à quatre heures, les hydravions peuvent s’éloigner très loin des côtes. La commission consacre tout un chapitre sur la question. Cinq compagnies et quatre individuels détiennent le permis pour opérer des hydravions. Le pays compte au total neuf hydravions dont un non opérationnel depuis 2013. La commission craint que ces appareils ne servent de moyen de transport des colis balancés en haute mer. La commission situe les responsabilités. Le Civil aviation department (CAD) régule les mouvements des appareils. Toutefois, il ne régule pas les itinéraires et en laisse le soin au National Coast Guard (NCG). Le CAD ne fait que vérifier le « log book » des opérateurs. La NCG est responsable des vérifications de routine. Toutefois, selon les règlements aucun vol de nuit n’est permis.
Une source aux Casernes centrales explique que la NCG ne supervise pas tous les vols de ces type d’engins, car le but principal de l’organisme est de sécuriser la zone maritime. L’accent est mis sur les embarcations : navires et pirogues, entre autres. Une autre source de la Beach Authority (BA) explique que c’est la Tourism Authority qui octroie les permis aux opérateurs. De son côté, la Mauritius Ports Authority « ne régule en aucune façon les hydravions. »
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