Nissabee T. dit ne pas être au bout de ses peines. C’est l’époux d’une habitante de Roche-Bois qui souffre de troubles psychiatriques depuis l’enfance. Cette mère de trois enfants est souvent admise à l’hôpital Brown-Séquard, à Beau-Bassin.
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« Les parents de mon épouse ignoraient qu’elle souffrait de troubles psychiatriques. Et, moi aussi. Au début, je croyais qu’elle était ‘possédée par un esprit maléfique’.
Mais après lui avoir donné les soins appropriés, j’ai compris qu’elle est mentalement affectée », explique Nissabee T., un chauffeur. Son épouse touchait depuis plus de cinq ans une pension d’invalidité.
« Mon épouse a été examinée, en février, par des médecins du Medical Board. Depuis, sa pension d’invalidité a été annulée », déplore-t-il.
« Si la personne concernée ne souffre pas d’une invalidité évaluée à 60 %, sa pension est supprimée. Toutefois, la personne peut faire appel de cette décision. Une fois que son appel aboutit, elle recevra sa pension », explique un employé de la Sécurité sociale.
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