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Sondage d’Afrobarometer : la drogue deuxième préoccupation majeure des Mauriciens après le coût de la vie

Les sondgs préconisent une intensification des efforts pour réduire le trafic de drogue et des sanctions sévères pour les trafiquants et usagers de drogue.

Dans un récent sondage d’Afrobarometer, les Mauriciens classent la toxicomanie comme le deuxième problème le plus important auquel le pays est confronté. Alors que le coût de la vie qui arrive en tête. Ils sont d’avis que les programmes gouvernementaux sont inefficaces face au fléau de la drogue. 

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Les Mauriciens classent la toxicomanie et la dépendance à la drogue comme le deuxième problème le plus important auquel le pays est confronté. C’est ce qui ressort d’une récente enquête Afrobarometer. Le coût de la vie dépasse le problème de la drogue parmi les priorités des citoyens pour l’action du gouvernement.
Les personnes qui ont participé à cette enquête indiquent que le gouvernement devrait augmenter ses dépenses pour aider les jeunes, pour les services sociaux, pour améliorer la santé et pour prévenir la toxicomanie.

La majorité des personnes interrogées sont d’avis que les programmes de réhabilitation et les autres efforts du gouvernement pour lutter contre le problème de la drogue ont été inefficaces. La plupart des personnes interrogées estiment que la lutte contre la toxicomanie incombe au gouvernement et – dans une moindre mesure – aux parents et aux familles. 

Lors de l’enquête Afrobarometer, menée en 2022, les citoyens avaient indiqué que la stratégie pour contrer le problème de la toxicomanie devrait être la sensibilisation des jeunes sur les dangers des drogues. L’intensification des efforts pour réduire le trafic de drogue et des sanctions sévères pour les trafiquants et usagers de drogue avaient été préconisées.

Dans une enquête nationale en 2021 auprès des personnes qui consomment des drogues, le secrétariat national avait trouvé que 7,4 % de la population âgée de 18 à 59 ans avaient consommé de la drogue. L’indice du crime organisé ENACT pour l’Afrique classe Maurice au premier rang du commerce de drogues synthétiques dans la région de la communauté de développement de l’Afrique australe et parmi les dix premiers du continent.

Principales conclusions de l’enquête :

▪ Les drogues se classent au deuxième rang, après le coût de la vie, parmi les problèmes les plus importants que les Mauriciens veulent que le gouvernement aborde. 37 % des participants au sondage estiment que c’est l’une de leurs trois principales priorités. 

▪ Si le gouvernement pouvait augmenter ses dépenses pour aider les jeunes, la deuxième priorité des citoyens pour un investissement supplémentaire serait les services sociaux pour les jeunes, par exemple pour améliorer la santé et prévenir la toxicomanie. 

▪ Plus de sept citoyens sur dix (71 %) disent que les efforts du gouvernement pour lutter contre le problème de la drogue à Maurice ont été « quelque peu » ou « très » inefficaces. Les deux tiers (66 %) portent le même jugement sur les programmes de réhabilitation du gouvernement conçus pour aider les individus à se remettre de la dépendance. 

▪ Près des deux tiers (64 %) des Mauriciens disent que le gouvernement est responsable de la lutte contre la crise de la toxicomanie à Maurice. Tandis que 29 % estiment que ce sont les parents ou les familles qui doivent prendre le problème en main. 

▪ Lors de la précédente enquête Afrobarometer en 2022, les Mauriciens étaient divisés sur la stratégie la plus efficace pour réduire le problème de la toxicomanie dans la société mauricienne. 30 % privilégiaient l’éducation des jeunes sur les dangers de la toxicomanie, 29 % voulaient que les efforts pour réduire le trafic de drogue soient intensifiés et 28 % étaient en faveur de sanctions sévères pour les consommateurs de drogue. 

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