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Son mari abattu par un policier en janvier 2020 : la veuve de Bhavish Rosun réclame Rs 16,4 M de dommages à l’État

Sheena Devi Heena Roosun demande réparation après le décès de son époux, Bhavish Rosun.

Sheena Devi Heena Rosun tient le commissaire de police et l’État responsable de la faute commise à l’égard de son mari, Bhavish Rosun. Celui-ci a été abattu par balle le 2 janvier 2020. La veuve du défunt a logé une plainte en Cour suprême. 

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Rs 16, 450 000. C’est le montant de dommages que réclame Sheena Devi Heena Rosun à l’État et au commissaire de police. Cela, dans une plainte logée en Cour suprême. La jeune mère, qui est la veuve de feu, Bhavish Rosun, abattu par balle par un policier le 2 janvier 2020, évoque une faute de la part des policiers. Ces derniers sont intervenus, ce jour-là, pour ramener son défunt mari à la raison suite à une dispute familale. L’affaire sera appelée le 11 février 2021. Elle a retenu les services de Me Sunil Bheeroo. 

Dans sa plainte rédigée par l’avoué Ravi Kumar Ramdewar, la veuve fait valoir qu’elle s’est mariée civilement à Bhavish Rosun le 23 juin 2017. De cette union, deux enfants sont nés, soit deux garçons. L’un le 12 octobre 2017 et l’autre le 13 décembre 2018.  

Or déclare la jeune mère, dans sa plainte, le 2 janvier 2020, vers 18h30, son mari, Bhavish Rosun, s’était disputé avec ses parents et elle.

Son défunt mari, soutient la jeune mère, « était ivre et avait pris une cigarette synthétique ce jour-là ». La discussion devenait de plus en plus tendue, et son défunt  mari est devenu agressif envers tout un chacun, ainsi  que son frère. Deux policiers ont été mandés sur place. En voyant les policiers, son mari, dit-elle, « est devenu plus agressif et a blessé leur plus jeune fils durant l’échange ».

La veuve affirme que les policiers ont verrouillé les portes de sa résidence et ont fait usage de gaz lacrymogènes ce jour-là. Sheena Devi Heena Rosun avance que les policiers sont intervenus et l’un d’eux, a tiré un premier coup de feu en direction de son mari et lui ont touché à la jambe.

« Bhavish Rosun, malgré sa blessure, essayait de les menacer avec un sabre. À ce moment précis, les policiers ont tiré un deuxième coup de feu qui a tué Bhavish Rosun » avance la veuve dans sa plainte. 

Selon la veuve, les policiers ont commis une « faute » ce jour-là en blessant fatalement son mari. Sheena Devi Heena Rosun affirme dans sa plainte que son défunt mari, travaillait comme laboureur et touchait Rs 20 000 par mois comme salaire. Somme qui servait à l’éducation des deux enfants mineurs et pour les dépenses du ménage.

La veuve estime avoir subi un préjudice de Rs 16 450 000. Somme comprenant comme suit : Rs 10,4 millions pour la perte de revenus potentiels. Soit l’équivalent de la somme que le défunt aurait ramené à la maison jusqu’à l’âge de la retraite. Rs 3 millions en guise de compensation pour perturbation de la vie familiale. Rs 1 million de dommage à titre de compensation pour les difficultés et problèmes survenus après la mort du père de famille. Des dommages moraux de Rs 1 million de même que le remboursement de Rs 50 000 des frais funéraires.

 

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