Situation sanitaire : «lockdown» réclamé par l'opposition, économiquement «catastrophique» selon l’Ahrim

Les décès liés à la Covid-19 montant en flèche, les hôpitaux ne désemplissent pas, avec près de 50 patients dans un état critique à l’hôpital ENT. Devant cette situation, ils sont nombreux à réclamer un « lockdown » jusqu’à ce que le virus et le variant Delta soient contenus. 

Mais tous les opérateurs ne partagent pas cette analyse. Dans une déclaration à Radio Plus hier, jeudi 18 novembre, le président de l’Association des restaurateurs et hôteliers de l’île Maurice, Jean-Michel Pitot, estime qu’un troisième confinement serait catastrophique pour le secteur touristique mais aussi pour l’économie.

Au sein de l’industrie, ils sont plusieurs à ne pas écarter des fermetures et de licenciements. Pour l’économiste Takesh Luckoo, les Mauriciens passent déjà à la caisse pour les premiers confinements en raison de la flambée des prix.

Le taux de chômage est sorti de 7 pourcents en 2020 pour atteindre jusqu’à 10,5 pourcents en 2021. Les voyants étaient tous au rouge. Le premier confinement a coûté 80 milliards à l’État mauricien en termes de pertes. Le gouvernement a dépensé 24 milliards en soutien aux entreprises et aux particuliers.

Au niveau de Business Mauritius, la question d’un confinement drastique n’est pas envisageable, affirme son COO, Pradeep Dursun.

Sur le plan psychologique, les séquelles du premier confinement sont toujours présentes, explique la psychologue Sheily Elia. 

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