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Shakeel Mohamed : « Si le programme du gouvernement alternatif proposé n’est pas respecté, je démissionnerai du PTr»

Lors de l’émission « Au Cœur de l’Info » axée sur la question PTr : quelle restructuration ? animée par Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul vendredi 23 septembre, le député rouge Shakeel Mohamed a été catégorique.

« Si le programme de gouvernement alternatif proposé n’est pas respecté, je démissionnerai du PTr… », a-t-il dit. En ce qu’il s’agit des images des billets de banque tombant des coffres-forts de Navin Ramgoolam qui hante la mémoire des électeurs et portent atteinte à réputation du leader des rouges, Shakeel Mohamed a soutenu qu’il faut se demander d’abord qui les a publiés en slow motion.

« Mo redir oken la cour pann trouv li coupab », dit-il. Ce dernier a aussi soutenu que le gouvernement alternatif que propose le PTr est avant tout pour soulager le désespoir de la population sur le plan économique et social face au gouvernement actuel. « La transition politique sera déterminante pour l’avenir du pays. Le PTr travaillera en communion avec la population car elle est notre priorité. Nous avons aussi une responsabilité par rapport à l’histoire du PTr », a-t-il indiqué.

Pour lui, le pire ennemi de Pravind Jugnauth est lui-même et non pas Navin Ramgoolam. « En tant que Premier ministre ses choix sont affreux. Le gouvernement MSM doit partir et la question n’est pas qui sera le prochain PM au sein du PTr mais de travailler ensemble pour un gouvernement alternatif qui n’a pas d’arrogance pour le pouvoir et qui n’est pas corrompu », a-t-il souligné.

Lors de cette émission, Shakeel Mohamed a aussi élaboré sur le programme de gouvernement alternatif du PTr, la séparation des pouvoirs, la frustration de la jeunesse, l’abolition du poste de vice-président de la République et l’absence de la méritocratie qui est nécessaire pour détruire le communalisme des institutions et favoriser des droits égaux ainsi que la nécessité d’un "rule-based governance" pour protéger la société et d’éviter la venue d’un autre Jugnauth. « Devant l’histoire, nous avons une responsabilité et nous n’avons pas droit à l’erreur. Nous devons reconstruire un deuxième souffle pour le pays pour les prochains 50 ans et créer des institutions plus solides », dit-il.

 

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