Cela fait plus de quatre mois qu’un passage piéton n’est plus visible à Ébène. Une auditrice a alerté les autorités locales afin que le marquage soit remis à jour. Malheureusement, son appel est tombé dans l’oreille d’un sourd.
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Elle devra encore patienter. Olivia Boncoeur pensait que, suivant sa dernière intervention à la radio, les choses allaient s’arranger. Cependant, elle a été déçue. Cette habituée d’Ébène et de ses alentours, notamment à proximité de la Cybercité, explique qu’un danger guette au quotidien les usagers de la route.
« J’ai sollicité la réaction d’Explik Ou Ka, afin de faire réagir les autorités locales concernant un passage piéton qui est peu visible », avance-t-elle. Selon les dires de cette dernière, on voit à peine plus le marquage. « En face de la Cyber Tower 2, le marquage est à peine visible. Par conséquent, cela risque de causer un accident », prévient-elle.
Selon Olivia, lorsque les piétons sont sur le point de traverser la route, les véhicules ne ralentissent pas et roulent ainsi comme bon leur semble. Dans certains cas, ils ne respectent pas les limitations de vitesse. « Cela représente un réel danger pour les piétons. Cette rue est très fréquentée par de nombreux employés , encore plus aux heures de pointe », fait-elle savoir.
La plaignante soutient qu’elle aurait sollicité la mairie en plusieurs occasions afin que le nécessaire soit fait. Or, les choses sont restées inchangées. « Il y a deux mois, le maire lui-même avait promis de faire le nécessaire. Mais force est de constater que les travaux de marquage n’ont pas été effectués », dénonce la principale concernée.
Interrogé sur les raisons du retard des travaux, Nagen Mootoosamy, le maire de la municipalité de Quatre-Bornes, affirme que dès que la plainte a été consignée il y a deux mois, il a demandé à ce que le nécessaire soit fait. « Dans un premier temps, il a fallu solliciter des policiers pour que les travaux puissent être effectués, car cet endroit est très fréquenté en semaine », dit-il. Cependant, selon le maire, étant donné les ressources que cela demandait, on a choisi de faire le marquage pendant le week-end, afin de ne pas perturber la circulation.
Toutefois, Nagen Mootoosamy soutient qu’à la suite de cela, les finances ont fait défaut. « J’ai pris note tardivement des contraintes financières, mais je peux assurer la plaignante que les démarches nécessaires ont été entamées. Nous nous excusons pour cela », fait-il ressortir. Le maire est aussi d’avis que cette situation représente un danger pour les piétons et la mairie tient à cœur la sécurité des citadins et des usagers de la route. « Le nécessaire sera fait d’ici une semaine, le marquage sera plus visible aux automobilistes », promet le maire.
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