De multiples contrôles routiers par diverses unités de la force policière ont lieu dans tout le pays. Tout est passé au crible, notamment la conduite en état d’ivresse ou sous l’effet de la drogue et le non-port de la ceinture, entre autres. Le but est d’améliorer la sécurité sur nos routes.
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Lundi matin, 1er juillet. Cinq policiers postés des deux côtés de la route dans la région de Petite-Rivière sont aux aguets. Ils contrôlent les véhicules choisis au hasard. À la Traffic Branch, on assure que « les opérations se déroulent normalement sur nos routes ». Pourtant, suivant l’adoption du Road Traffic (Amendment) Bill à l’Assemblée nationale, le mardi 25 juin dernier, dont les modifications législatives visent à renforcer la sécurité routière, les opérations policières à travers le pays auraient, semble-t-il, pris une ampleur inédite.
Et bien qu’au niveau de la Traffic Branch, l’on insiste que « les contrôles routiers ne sont pas spécifiquement liés à l’adoption des amendements au Road Traffic Act », force est de constater que sur le terrain, la présence policière s’est accentuée. Au niveau des Casernes centrales de Port-Louis, l’on confirme que « rien que pour ce week-end, les policiers sur le terrain ont épinglé 64 automobilistes pour alcooltest positif et 7 autres positifs au ‘drug test’ ». « Les éléments de la Traffic Branch et de l’Emergency Response Service (ERS) sont en action sur le terrain », ajoute-t-on.
La police régulière (ERS, Traffic Branch et même les policiers basés dans les divers postes à travers le pays) mène une série d’opérations à travers le pays, et à des points spécifiques une fois la nuit tombée, pour s’assurer que les conducteurs respectent le code de la route. Les points de contrôle routiers sont devenus plus fréquents et plus stratégiquement placés.
Dans la pratique, la police utilise ces points pour vérifier divers aspects de la conformité des conducteurs, tels que l’alcoolémie, la validité des permis de conduire, l’assurance automobile et l’état général des véhicules, entre autres. Ces contrôles sont effectués de manière aléatoire, mais souvent dans des zones à forte circulation et à des moments où les infractions sont plus susceptibles de se produire.
« Cette forte présence policière à travers le pays répond à deux objectifs principaux : d’une part, permettre aux recrues d’effectuer des ‘street duties’ et ainsi de dresser des contraventions, et d’autre part, verbaliser les conducteurs qui mettent en danger la vie des autres usagers de la route en ne respectant pas les règles de sécurité routière », avance une source policière sous le couvert de l’anonymat. Notre informateur précise que tous les types de véhicules sont concernés : motocyclettes, voitures, autobus.
Le même scénario se déroule dans la capitale, où les motards de la police sont également mis à contribution. Tout est scruté par les policiers : plaque d’immatriculation, non-port de la ceinture, déclaration et assurance, conduite en état d’ivresse, entre autres.
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