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PSAC : après l’effort, le réconfort

PSAC : après l’effort, le réconfort

Le suspense a pris fin le vendredi 9 décembre pour les candidats ayant pris part aux examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Ce précieux sésame représente le cheminement de deux années de dur labeur rythmées par les défis de la pandémie. Place désormais à des vacances largement méritées, avant d’amorcer un nouveau chapitre de leur parcours scolaire.

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Meïlyn Cheung In Hin : « Je prévois des activités en famille »

Meïlyn Cheung In Hin : Meïlyn Cheung In Hin a obtenu quatre unités. Comment entrevoit-elle son entrée au collège ? « Il faut se préparer pour la rentrée. J’ai hâte d’aller au collège. Mais avant cela, il faut se laisser du temps pour s’amuser. Je prévois des activités en famille. »


Sa mère Krystel : « Je suis déçue du collège attribué à ma fille »  

Krystel Cheung In Hin est à la fois fière et déçue. « Nous étions aux anges d’apprendre que Meïlyn a eu quatre unités. Mais en voyant la lettre d’admission, nous sommes tombés des nues. » Pour cause, l’enfant s’est vu attribuer un collège qui était en fait le sixième choix de ses parents sur le formulaire à remettre.

« Nous avons fait des sacrifices pour permettre à notre fille de faire sa scolarité dans un établissement privé. Ce sont sept années d’investissement, teintées des défis liés à la Covid-19 qui tombent à l’eau. D’autant que ma fille a cravaché dur à cause des chamboulements dans le calendrier scolaire… Tout ça pour lui attribuer ce collège ? C’est blessant », déplore la mère de famille.   

Mais elle ne compte pas en rester là. Elle envisage d’entamer des démarches pour inscrire son enfant dans d’autres collègues qui figuraient en premier sur sa liste. « Je lutterai pour que ma fille ait le collège qu’elle mérite. Si ce système ne reconnaît pas son potentiel, nous opterons pour un collège privé. L’année prochaine, mon fils entamera le PSAC et sa grande sœur est un exemple pour lui. Je m’interroge sur la méritocratie de ce nouveau système. Je peux vous assurer que je ne suis pas la seule. »   


Vanshika Roocha : « J’ai hâte d’être à Rodrigues »

Mission réussie pour Vanshika Roocha. Elle s’était lancé le défi de participer aux deux Modular Assesments, en l’occurrence ceux destinés aux élèves de Grade 5 et de Grade 6. Après avoir décroché quatre unités, elle peut enfin souffler. Elle fait la fierté de ses parents et de sa grand-mère qui l’ont beaucoup aidée dans ses révisions.

D’ailleurs, maman et papa lui ont réservé des vacances pieds dans l’eau. « Ils veulent m’emmener à Rodrigues pour célébrer ma réussite. Ce sera ma première fois sur l’île. J’ai hâte d’y être et de découvrir des lieux historiques ainsi que des réserves naturelles dont j’ai entendu parler dans les livres », partage-t-elle.

Comment appréhende-t-elle son entrée au collège ? C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’elle l’envisage. « J’ai hâte de me faire de nouveaux amis et de découvrir de nouvelles matières. »

Sa mère Kerina : « Mon vœu le plus cher est que Vanshika soit épanouie »

Fierté et enthousiasme. Ce sont les sentiments, somme toute légitimes, qui animent Kerina Roocha. « Mon vœu le plus cher est que Vanshika soit une enfant épanouie à tous les niveaux. Je suis satisfaite du collège qui lui a été attribué. Étant moi-même une ex-élève du collège Lorette, je suis contente. Le choix du collège est décisif dans le développement de l’enfant », explique l’enseignante qui souhaite la meilleure éducation qui soit pour sa fille.

C’est avec beaucoup d’espoir que son époux et elle entameront les procédures de l’inscription au collège Lorette de Port-Louis. « Ma fille a été une élève appliquée dès l’école primaire. Je profite de l’occasion pour remercier mon époux et ma mère, également enseignante, pour leur soutien dans le parcours de Vanshika. Sans oublier son enseignant, Monsieur Chiniah, pour son dévouement », confie Kerina Roocha. Elle ajoute qu’ils continueront à l’encadrer. « Le travail continue. »


Matthieu Abacousnac : « Je suis impatient de passer des moments privilégiés en famille »

Ouf de soulagement chez les Abacousnac. Matthieu a réussi les épreuves du PSAC avec brio. Pour ce week-end, il a déjà troqué son cartable pour laisser la place à la pléiade d’activités qui l’attend durant les vacances scolaires. Au programme : petit-déjeuner de célébration, road trip dans le Nord, etc. « Et pourquoi pas rester à la maison parfois pour récupérer le manque de sommeil ? Je suis impatient de profiter de moments privilégiés en famille. Mes parents sont d’ailleurs fiers de moi », dit-il.

Interrogé sur son entrée au collège, il répond qu’il ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. « J’écris un nouveau chapitre de ma vie. J’attends de voir ce que me réserve le collège. Mais je suis ravi de pouvoir retrouver mon meilleur ami, un visage familier, au collège. »  

Sa mère Karine : « J’espère qu’il arrivera à s’adapter à cette transition »

Karine Abacousnac admet qu’elle éprouve quelques appréhensions à l’idée que son fils Matthieu fasse son entrée au collège. « C’est sûr qu’il sera dans un environnement différent de ce qu’il a connu au primaire, d’autant qu’il a fréquenté une école privée. C’était comme un cocon. J’espère qu’il arrivera à s’adapter à cette transition. C’est une nouvelle page qui se tourne dans sa vie. Cela signifie aussi plus d’autonomie. Il grandira et gagnera en maturité. »


Yushra Dilloo : « Je passerai mes vacances en famille »

Yushra DillooYushra Dilloo, qui est d’un naturel optimiste, est ravie de pouvoir prendre une courte pause avant d’entamer son parcours au collège. « Je suis fière d’avoir pu franchir ce cap. J’ai hâte de voir ce qui m’attend au collège. En attendant, je suis impatiente de pouvoir passer mes vacances en famille. »


Nasserudin, le père : « J’appréhende la suite pour ma fille qui est une enfant à besoins spéciaux »

Des larmes de joie coulent chez les Dilloo. La petite Yushra, qui est une enfant à besoins spéciaux de l’Association des parents de déficients auditifs, a franchi le cap du PSAC avec succès, et ce malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19. Mais son père Nasserudin avoue ressentir des appréhensions.

« J’aurais souhaité que l’État soit plus attentif aux besoins des enfants spéciaux. Il est temps d’investir dans des collèges pour les enfants porteurs d’un handicap sévère. Ces enfants sont hélas mis à l’écart. Malgré leurs efforts, ils ne peuvent pas travailler au même rythme que leurs camarades de classe dans les collèges traditionnels. C’est avec beaucoup d’appréhensions que j’envisage l’entrée de ma fille au collège », exprime-t-il.

 

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