Dans sa quatrième édition de SBM Insights, l’établissement bancaire insiste sur l’importance de trouver un équilibre au sujet du salaire minimal. D’une part, il faut, selon lui, qu’il soit assez élevé pour attirer des gens sur le marché du travail. D’autre part, il ne faut pas qu’il soit trop élevé, car cela risque d’entraîner le pays dans une perte de compétitivité.
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L e taux du salaire minimal doit être en même temps élevé et à un niveau pas trop élevé pour assurer la compétitivité du pays. Il faut qu’il soit suffisamment élevé pour attirer les personnes sur le marché du travail. C’est ce qui ressort de la quatrième édition de SBM Insights, publication du département Stratégie et Recherches de l’établissement bancaire. Le document indique aussi que les salariés devraient obtenir leur émolument, sachant que la mise en place d’un système de salaire minimal doit être accompagnée d’une hausse de productivité.
Les auteurs du rapport insistent sur l’importance de trouver un subtil équilibre lors de l’instauration du salaire minimal. « Il ne faut pas que la mise en place du salaire minimal accroisse grandement les coûts. Une hausse substantielle des coûts pourrait conduire une entreprise à réduire son budget pour la recherche et le développement. Cela aura pour conséquence de freiner l’innovation. Le pays risque alors de se retrouver avec une perte de compétitivité. Un subtil équilibre devra être trouvé», soulignent-ils.
Concrètement, ils estiment qu’il est important qu’il y ait à la fois de la communication et une participation active de toutes les parties prenantes dans la mise en application du salaire minimal. Sinon, le projet risque de perdre de son efficacité. Les auteurs citent ainsi le cas de Trinité-et-Tobago qui a enduré une telle situation, en 1998, quand le gouvernement a invité les employeurs et les syndicats à se prononcer sur la question. Il s’est avéré que le taux de participation était très bas. Résultat : des problèmes ont surgi lorsque le système a été mis en place. Celui-ci a dû être revu.
SBM Insights est également d’avis qu’il faut que des réglementations, avec une détection rapide des cas de non-respect, soient en vigueur. La législation doit avoir un effet dissuasif suffisant. « Si les amendes ne sont pas assez sévères, les employeurs n’hésiteront pas à enfreindre la loi. Certains pays ont adopté un système où les employeurs malhonnêtes sont stigmatisés publiquement comme fraudeurs. Le renforcement des capacités est aussi important », suggèrent les auteurs.
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