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Portrait de cuisine - Margelene Raboude : et son «mine bouilli» de palourdes

Margelene Raboude a réalisé le rêve de son époux en ouvrant son snack. Le « mine bouilli de palourdes » est sa recette signature.

C’est dans son snack Sarecta Poz Kafé, situé à Anse-Jonchée, que Margelene Raboude propose une variété de mets aux fruits de mer. Parmi ses diverses  spécialités, on retrouve son « mine bouilli » de palourdes. « Nous ne sommes pas un restaurant gastronomique, mais plutôt un petit snack où les Mauriciens viennent y déguster des mets locaux. Étant tout près de la mer, nous leur proposons que des plats aux fruits des mers », confie-t-elle.

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Le menu se compose, autre autres, des mets suivants : salade de fruits de mer, nouilles de palourde, poissons grillés, sautés de calamars, bouillons de « tec-tec », entre autres. Ils sont préparés à toutes les sauces, mais toujours de façon typique. « Certains de nos plats sont typiques de la cuisine créole, comme nos grands-parents le faisaient », ajoute Margelene Raboude qui ajoute que les clients plébiscitent les palourdes. « Les palourdes sont très consommées par les habitants de la côte et certaines personnes viennent de très loin pour en manger. Ce sont des coquillages que nous préparons en vindaye, salmi, sauté avec des poivrons et servis sur un mine bouilli », indique notre interlocutrice.

Selon elle, les habitants de la région avaient besoin d’un petit coin très familial  pour retrouver ces mets typiques. Son snack a ouvert ses portes depuis deux ans, toutefois, elle avait monté son projet de cuisine locale il y a plus de sept ans avec son époux. À cette époque, elle avait un petit snack et ambitionnait d’en faire un restaurant, mais le destin en a décidé autrement. Son époux, étant décédé il y a six ans de cela, elle a dû fermer le snack qui ne rapportait pas suffisamment pour nourrir ses trois enfants.

« Mes enfants étaient en HSC et en grade 7 et le dernier avait deux ans. Quand mon mari est mort, je suis allée travailler dans un restaurant, mais il y a eu la pandémie de Covid-19 et le naufrage du Wakashio. Le restaurant a dû fermer ses portes », confie-t-elle. Puis, en 2020, elle décide de rouvrir son snack et d’aller de l’avant avec le projet initial imaginé par son époux et elle. « Cela m’a pris du temps, mais petit à petit, j’ai refait la décoration avec les moyens du bord, dont des matériaux que nous avons recyclés.  J’ai aussi introduit une nouvelle carte. Avec l’aide de ma fille et des proches, le snack est aujourd’hui un petit espace bien chaleureux », conclut-elle.

  • defimoteur

     

 

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