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Placés dans un «shelter» : ils veulent récupérer la garde de leurs quatre enfants

Les quatre enfants du couple.

Un couple habitant Quartier-Militaire dit avoir été séparé de ses quatre enfants depuis juillet dernier. Il allègue ne pas savoir dans quel « shelter » ils ont été placés. Le ministère se penchera sur ce cas.

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Le jeudi 14 juillet 2022. C’est le dernier jour où les enfants de Deeksana et Ritesh D. ont été tous ensemble. Depuis que la Child Development Unit (CDU) est venue les récupérer au domicile familial, les deux aînées, âgées de 6 et 5 ans, auraient été séparées de leur frère de 3 ans et leur petite sœur de 2 ans. Leurs parents souhaitent récupérer leur garde.

Mariés depuis neuf ans, Deeksana et Ritesh D. exercent tous deux comme agents de sécurité. La mère de famille travaille durant la journée et son époux, qui est en liberté sous caution, le soir. C’est donc lui qui veille sur les enfants jusqu’à son retour. Le 14 juillet, comme à son habitude, il a quitté le domicile vers 14 h 30. Comme Deeksana rentre généralement à 16 h 30, il a confié les enfants à sa mère, après avoir récupéré les deux plus petits à l’école maternelle de Vuillemin, Quartier-Militaire, sise à quelques pas de la maison. 

Sauf que quand il est arrivé à son lieu de travail, à Ébène, une proche lui a téléphoné pour lui annoncer que des officiers de la CDU, accompagnés de policiers, s’étaient rendus à son domicile et avaient récupéré les enfants. Ladite proche aurait elle-même appelé la police après avoir remarqué que les deux plus jeunes enfants étaient livrés à eux-mêmes.

À ce jour, les parents disent ne pas savoir dans quel « shelter » leurs enfants ont été placés. C’est après sept mois qu’ils ont pu revoir leurs deux aînées. Ils déclarent avoir été choqués de constater leur dégradation physique. Qui plus est, les deux fillettes auraient allégué être maltraitées. Selon eux, l’on aurait « sauvagement » coupé les longs cheveux de leur fille aînée. Et elle portait également des traces de griffures sur les bras, avancent-ils. 

« Quand vous vous en irez, ils nous battront de nouveau », se serait plaint la fillette.

« J’ai beaucoup pleuré »

Les parents se sont enquis auprès des cinq femmes officiers présentes de la raison pour laquelle leurs deux plus jeunes enfants n’avaient pas été emmenés. « À cause d’un manque de transport  », aurait répondu l’une d’entre elles. Le prochain rendez-vous a été fixé à mi-février.

« Mes enfants jouent tout le temps ensemble et mes deux aînées m’ont demandé où étaient leur petit frère et leur petite sœur. J’ai beaucoup pleuré », déclare Deeksana. Elle souligne que son fils souffre de convulsions et est très nerveux. « Je souhaite revoir mes deux derniers enfants dans les plus brefs délais », déclare la mère. 

Explik ou Ka est entré en contact avec la CDU par courrier après que nos appels sont demeurés vains. « Le ministère va se plancher sur ce cas », nous a-t-on répondu par mail.

 

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