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Ragaillardi par la victoire d’Arvin Bollell à la partielle dans la circonscription Belle-Rose/Quatre-Bornes (No 18), Patrick Assirvaden, président du parti, a affirmé que le Parti travailliste « représente l’alternance » pour gouverner le pays. Et de soutenir que « le PTr est un parti national ».
La reconquête du pouvoir a commencé pour le Parti travailliste (PTr), a affirmé Patrick Assivaden, président du parti. Il était l’invité de Jane Lutchmaya et d’Eshan Dinally dans le Grand Journal de Radio Plus le mardi 19 décembre. Le PTr « est un parti national », compte tenu du nombre de voix obtenu par Arvin Boolell à la partielle au No 18, où ce dernier a été plébiscité en tête de liste dans tous les arrondissements.
Pour Patrick Assivaden, le Parti mauricien social-démocrate (PMSD) et le Mouvement militant mauricien (MMM) sont en perte de vitesse. À travers les votes des Quatrebornais, c’est un signal qui a été envoyé au régime en place, bien que ce dernier tente de minimiser la victoire du PTr, soutenant qu’il ne s’agit là que d’une élection partielle, selon le président du PTr.
Corriger les erreurs du passé
Modestie mise à part, Patrick Assirvaden a soutenu que le PTr représentait l’alternance au pouvoir, d’autant plus que l’électorat rouge, qui avait délaissé le parti en 2014, semblait être retourné. Pour lui, la défaite du PTr aux législatives de 2014 a été une occasion pour le parti de faire une introspection, d’identifier et de corriger les erreurs du passé.
Patrick Assirvaden a aussi soutenu qu’un travail en profondeur avait été enclenché pour une restructuration du PTr qui ira seul aux prochaines élections générales. Et d’ajouter que les nominations au sein des corps paraétatiques se feront à travers un comité parlementaire comprenant des membres du gouvernement et de l’opposition. Il a aussi fait ressortir que le PTr ne pratiquerait pas une politique de vendetta. « Ce sera une rupture avec le passé. »
Le président du PTr a fait valoir que, dès le début de 2018, le parti allait mener une campagne intensive, afin de provoquer des élections législatives anticipées. Pour lui, le gouvernement en exercice n’a plus sa légitimité avec un Premier ministre qui n’avait pas été plébiscité par le peuple et tous les scandales qu’il a accumulés depuis sa prise de pouvoir, il y a trois ans.
Le PTr songe aussi à une loi sur le financement des partis politiques afin que tout soit sur un pied d’égalité et à introduire la Freedom of Information Act, s’il reprend le pouvoir.
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