COVID-19 oblige, les discothèques à travers le pays sont toujours sous le coup d’une interdiction d’opérer. Mais certains opérateurs bravent ces restrictions pour accueillir des noctambules.
Publicité
Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril, des policiers de l’Ouest, placés sous la supervision de l’inspecteur Sungur, avaient dans leur viseur, une boîte de nuit à Cascavelle. La police avait appris que la boîte ne respectait pas un ordre d’interdiction d’opérer. La Western Division Police Headquarters avait aussi reçu plusieurs plaintes à cet effet.
Dans un premier temps, dans la nuit de vendredi à samedi, des policiers ont surveillé discrètement les lieux. La présence de fêtards a été confirmée. Ils étaient dans une file d’attente et attendaient pour avoir accès à l’intérieur, sous la supervision des bouncers. La musique jouait à fond la caisse et résonnait à l’extérieur de la discothèque.
Plusieurs unités de police ont été déployées sur place, mais l’accès leur a été refusé par les bouncers. Les policiers ont dû utiliser la force pour pouvoir perquisitionner les lieux. À l’intérieur, environ 150 personnes s’amusaient et consommaient des boissons alcoolisées. La nouvelle de la présence policière s’est répandue comme une traînée de poudre. C’était le sauve-qui-peut. Les noctambules se sont ruées vers les différentes portes de sortie pour vider les lieux.
Le gérant, un Français, a été verbalisé pour (i) « Failing to observe Sanitary Protocol Re COVID-19 » et (ii) « Allowing more than 50 persons at a place ». Il a admis son tort : « Je reconnais avoir failli à ma tâche ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !