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Opération de l’Adsu à l’aéroport : saisie de 1,1 kilo de résine époxy pouvant produire 500 kilos de drogue 

Le 22 janvier dernier, un colis contenant de la résine époxy en provenance de Chine, arrivé par un service de courrier, a attiré l’attention des policiers et douaniers de l’aéroport. La description de son contenu a éveillé les soupçons. Munie d’un mandat de perquisition, l’escouade du chef inspecteur (CI) Doss a intercepté ce colis.

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Lors de l’inspection, la police et la douane ont découvert des solutions solubles. Le colis, destiné à un habitant de Mahébourg, contenait des flacons renfermant des substances dégageant une forte odeur, suspectées d’être des solutions de drogue de synthèse. Ces substances, d’une grande pureté, ont immédiatement été saisies, et une opération de livraison contrôlée, supervisée par l’assistant surintendant de police (ASP) Goinden, a été mise sur pied. Cependant, le destinataire du colis ne s’est pas manifesté pour récupérer sa commande. L’enquête de l’Adsu se poursuit afin de remonter jusqu’au destinataire de cette commande illicite.

La matière saisie pesait 1,1 kilo net. « Avec ce kilo de matière première, les trafiquants, en y ajoutant leurs composants, peuvent produire jusqu’à 500 kilos de drogue », explique un agent aguerri de l’Adsu.
Sur le marché de la toxicomanie, un kilo de drogue de synthèse peut rapporter jusqu’à Rs 16,5 millions aux caïds. Les matières premières essentielles à la fabrication de ces drogues sont surtout importées. C’est pourquoi les officiers de l’Adsu à l’aéroport et ceux de la Customs Anti-Narcotics Section ciblent les colis suspects venant de l’étranger, notamment de Chine.

Accro à la drogue synthétique, il succombe à des complications de santé

Un habitant de Belle-Rose, âgé de 32 ans et accro à la drogue de synthèse, n’a pas survécu à de multiples complications de santé. Il était tombé dans la spirale de la toxicomanie, il y a dix ans, confie son frère. Comme son comportement incommodait la famille, il avait été admis à l’hôpital Brown Sequard depuis le samedi 1er février.

Deux jours plus tard, le personnel soignant a détecté que le trentenaire souffrait d’une infection sanguine. Il a été transféré à l’hôpital Victoria, Candos. Le mardi 4 février, son état de santé s’étant nettement détérioré, il a été placé à l’unité des soins intensifs, où il a rendu l’âme. 

L’autopsie pratiquée le lendemain a révélé que le décès était dû à une septicémie. Toute suspicion d’acte criminel a été écartée.

 

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