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Numéros de plaques d’immatriculation interchangés : deux propriétaires ne peuvent utiliser leurs véhicules

Pas d’erreur commise par la NLTA mais il faudra situer les responsabilités lors de l’achat du véhicule et aussi au niveau du centre de fitness.

Cela fait bientôt cinq mois depuis que leurs véhicules respectifs sont au garage. L’un de ces deux conducteurs parle d’« erreur administrative » au niveau des numéros des plaques d’immatriculation. À la NLTA, on dit qu’une enquête sera menée.

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Ils sont dans l’impasse. Ces deux conducteurs ne peuvent, en effet, utiliser leurs voitures respectives depuis près de cinq mois. Raison : les numéros de leurs plaques d’immatriculation ont été interchangés. À la National Land Transport Authority (NLTA), on annonce une enquête.

C’est l’un des conducteurs lésés, Brijmohun Gujadhur, 57 ans, qui a sollicité l’équipe d’Explik ou Ka. Cet habitant de Montagne Ory dit avoir acheté un véhicule, il y a trois ans, immatriculé 4209 AG 10. Après un contrôle technique, il a obtenu son « fitness » pour une période de deux ans. 

Après ces deux années, il a vendu le véhicule en question. « Lorsque je me suis de nouveau rendu pour un contrôle technique (fitness) en rendant service au nouveau propriétaire, des officiers sur place m’ont informé que les numéros de la plaque d’immatriculation du véhicule inscrits sur le ‘horsepower’ n’étaient pas conformes au numéro du châssis », dit le quinquagénaire. 

Pour Brijmohun Gujadhur, il s’agirait d’une erreur de la NTLA. « Comment cela a-t-il pu se produire alors que nous n’avons pas accès aux données du ‘horsepower’ ? Et que le véhicule a été enregistré lors de l’achat sans que cette erreur soit remarquée alors que tout est informatisé ? » s’insurge-t-il. 

Il laisse entendre qu’il a tenté de faire rectifier cette erreur à la NLTA, en vain. « Les officiers m’ont informé que je devrais trouver moi-même le propriétaire afin que l’erreur soit rectifiée. » Selon le quinquagénaire, cela lui a pris plusieurs mois avant de mettre la main sur l’autre propriétaire. 

« Lorsque je l’ai rencontré, j’ai appris qu’il avait le même problème et qu’il ne pouvait non plus utiliser son véhicule en raison de cette erreur. » Pour Brijmohun Gujadhur, ils sont tous deux pénalisés à cause d’une « erreur administrative ». « Nous ne pouvons ni payer de déclaration ni assurer le véhicule. Celui-ci reste au garage », se plaint-il. Il souhaite que le problème soit réglé dans les plus brefs délais. 

Sollicité, Vincent Seetaram, attaché de presse au ministère du Transport, explique que les centres de fitness sont privés et ne concernent pas la NLTA. « Comment le centre de fitness lui a octroyé un certificat, cela devra être déterminé et une enquête sera initiée pour déterminer si les centres de fitness effectuent les vérifications nécessaires », dit-il.

Selon les premières indications, poursuit Vincent Seetaram, c’est seulement les numéros des plaques d’immatriculation qui ont été interchangés, les numéros de châssis sont conformes. « Il est toujours possible de rectifier le tir, le nouveau propriétaire du véhicule devra se rendre au centre de fitness muni de tous ses documents et demander un ‘Amendment of particulars’. Par la suite, il devra se rendre à la NLTA pour les modifications nécessaires. » explique Vincent Seetaram

Vincent Seetaram fait aussi ressortir que la NLTA n’a pas commis d’erreur ; celle-ci a été commise dès l’achat du véhicule et aussi au niveau du centre de fitness. « Une enquête sera initiée pour déterminer pourquoi cette erreur n’a pas été détectée avant. » dit-il. 

 

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