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Nalini et Hans Aubeeluck : la complicité mère-fils au cœur de la danse

Nalini Aubeeluck et son fils Hans sont très complices.

Nalini Aubeeluck occupe une place prépondérante dans le monde de la danse. Directrice du ‘Nalini Dance Group’, elle a su insuffler sa passion pour la danse à son fils Hans, lui aussi, devenu un fervent passionné de cet art. 

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Les souvenirs d'enfance d’Hans Aubeeluck reflètent un mélange de fascination et de réserve vis-à-vis du monde artistique dans lequel sa mère évoluait. « Quand j’étais petit, je regardais ma mère aux répétitions. Cela me fascinait. La passion était là. Mais, à cette époque, ça n’allait pas plus loin. Je ne m'imaginais pas devenir danseur professionnel. Du moins, ce n’était pas dans mes projets », se remémore Hans Aubeeluck, aujourd'hui âgé de 30 ans et steward auprès de la compagnie nationale d’aviation.

Cependant, les circonstances ont changé lorsque, en 2012, l'équipe de sa mère est ébranlée par des départs inattendus. Cet événement marquera un tournant décisif dans sa vie. Tout en poursuivant ses études, Hans s'engage pleinement dans cette voie.

« À l’époque, après le départ soudain d'un chorégraphe que j'avais engagé en provenance de l'Inde, une partie de mes danseurs est également partie avec lui. Cela a été un coup dur pour moi, car nous avions des représentations prévues et je me suis retrouvée du jour au lendemain avec un effectif réduit. Cela a été une période difficile à surmonter, mais un déclic pour mon fils », se remémore Nalini Aubeeluck.

Face au désarroi de sa mère, Hans prendra une décision qui allait changer le cours de sa vie : il décide de lui apporter son soutien en se lançant dans l'apprentissage de la danse sous sa direction. Malgré des débuts hésitants, il y prendra goût rapidement, découvrant à travers la danse une passion insoupçonnée qui le pousse à s'investir pleinement dans cet art. Grâce à la guidance et au soutien de sa mère, il progresse à vue d’œil. Après trois ans, Hans était prêt. 

« Cette période difficile a finalement été une bénédiction déguisée, car je ne suis plus resté un simple spectateur. J'ai plongé dans l'univers de la danse, découvrant tout le bien-être qu'elle peut procurer. Je suis extrêmement reconnaissant envers ma mère de m'avoir ouvert les portes de cet art », indique Hans Aubeeluck. 

Il ajoute également qu'une belle complicité unit sa mère et lui, aussi bien dans la vie quotidienne que dans leur passion commune pour la danse. 

« Nous partageons une complicité hors du commun, surtout que nous avons cette même passion. Nous nous retrouvons régulièrement pour discuter de nouvelles chorégraphies. Mon épouse, Diksha, est également instructrice de danse, ce qui crée une synergie magique autour de cette passion commune », partage Hans Aubeeluck.

En 2020, sa mère a été victime d'un accident vasculaire cérébral, Hans a pris les rênes de la compagnie. Malgré son emploi de steward auprès de la compagnie nationale d’aviation, il a dû trouver du temps pour gérer l'entreprise de sa mère, en attendant son rétablissement.

« Aujourd’hui, il est devenu instructeur et chorégraphe. Je suis tellement fière de lui et également ravie de lui avoir transmis ma passion pour la danse. En tandem avec mon fils, nous orchestrons des chorégraphies, et tout se déroule à merveille », indique Nalini Aubeeluck.

  • defimoteur

     

 

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