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Depuis plus de dix ans, des habitants du quartier résidentiel de St-François Xavier, à Port-Louis, vivent un véritable calvaire. En cause : un voisin qui recueille chez lui des chiens errants, se présentant comme protecteur des animaux. Pour ces habitants, la situation a transformé leur environnement en une zone insalubre et dangereuse.
« Ce n’est plus vivable, confie un résident. Nos enfants ont peur de sortir, nos visiteurs refusent de venir, et les autorités semblent fermer les yeux. Est-ce cela, la qualité de vie à Port-Louis en 2025 ? »
Les nuisances sont multiples : aboiements incessants, odeurs nauséabondes perceptibles à plusieurs dizaines de mètres, et parfois même attaques de chiens errants contre des passants. Certaines de ces scènes ont été filmées et relayées sur les réseaux sociaux, relançant l’indignation publique.
Malgré de nombreuses démarches - pétitions, plaintes à la police et à la police de l’environnement, interventions de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) et signalements aux services sanitaires - rien n’a changé. Le dossier a même été évoqué dans l’émission Explik Ou Ka de Radio Plus, mais les habitants dénoncent toujours le silence des autorités. Ces derniers réclament l’application stricte des lois existantes, au nom de la santé publique et de la sécurité.
« Il faut trouver un juste équilibre entre la protection animale et la dignité de vie humaine », souligne un autre habitant. Selon lui, tendre la main aux animaux en détresse ne devrait pas se faire au détriment d’un quartier entier.
Dans ce bloc résidentiel d’une quarantaine de familles, une odeur persistante empoisonne le quotidien. Un voisin engagé dans le suivi du dossier affirme que le propriétaire garderait près d’une cinquantaine de chiens dans sa cour. « On peut vomir tellement ça sent fort », lâche-t-il.
Pour l’heure, malgré les multiples interventions de la MSAW, de la police, de la police de l’environnement et des services sanitaires, la situation reste inchangée. Les familles, enfants comme personnes âgées, disent ne plus savoir vers qui se tourner pour retrouver un cadre de vie sain.
Située en bordure de route principale, à proximité d’une église et d’une pharmacie, la zone est désormais au cœur des préoccupations. Les habitants espèrent qu’une solution rapide et durable sera enfin mise en œuvre, afin de rétablir la sécurité, l’hygiène et la tranquillité dans leur quartier.
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