Le mystère plane toujours autour de l’accouchement pratiqué à l’hôpital SSRN de Pamplemousses, le vendredi 16 mars. Neha a donné naissance à un enfant alors que son époux Akash et elle s’attendaient à avoir des jumelles. Si le ministère de la Santé a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire, chacun y va toutefois de son hypothèse. Dans l’édition du Défi Quotidien du mardi 20 mars, un gynécologue a émis la possibilité qu’il y ait eu un effet miroir lors des échographies, faisant ainsi croire qu’il y avait non pas un mais deux fœtus.
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Une hypothèse que le Dr Bhooshun Ramtohul, président de la Government Medical Consultant in Charge Association, ne rejette pas. Il n’écarte pas la possibilité que les médecins aient été « bernés » par l’effet miroir lors des examens effectués sur la patiente. Mais il ne peut l’affirmer. Pour éviter tout quiproquo à l’avenir, il plaide pour que ce soit les radiologues eux-mêmes qui effectuent les échographies.
Le Dr Bhooshun Ramtohul s’interroge sur le fonctionnement même du service hospitalier. Au risque de s’attirer les foudres des gynécologues du service public, il se demande si tous ont la formation nécessaire pour interpréter une échographie. Interrogé à ce sujet, l’attaché de presse du ministre de la Santé n’a pas souhaité faire de commentaires.
Akash se demande comment plusieurs gynécologues et un radiologue auraient tous pu être dupés par l’effet miroir des échographies. « Si un des médecins avait fait une erreur et qu’un autre l’a découverte, nous aurions compris et accepté. Mais juste avant l’accouchement, les examens ont une fois de plus confirmé la présence des jumelles », martèle-t-il.
Il faudra attendre les conclusions de l’enquête pour tenter d’avoir des éléments de réponse. Le couple est déterminé à obtenir des explications. Akash affirme avoir rencontré le Dr Vijayesing Dinassing, Regional Health Director de l’hôpital SSRN de Pamplemousses. « Nous attendons une réponse de sa part pour décider de la marche à suivre », indique le père. Il confie que son épouse et lui ont du mal à manger et à dormir. « Nous nous demandons à chaque fois ce qu’il est advenu de notre seconde fille dont les médecins avaient certifié la présence à chaque échographie. Cela nous ronge de ne pas savoir ce qui a bien pu se passer », conclut-il.
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