Le Mauritius Research and Innovation Council Bill, texte de loi qui doit remplacer le Mauritius Research Council (MRC) par le Mauritius Research and Innovation Council (MRIC) a été mis en ligne bien que le texte n’ait pas encore été présenté au parlement. Parmi les changements les plus notables dans le fonctionnement de l’institution, on notera un accent sur le lien entre les sources de financement et les projets de recherche. Ce sera un des rôles du nouveau MRIC si le texte de loi est voté.
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L’accent sur le secteur privé est mis dès la description de la mission du MRIC : « Enhance private sector participation in research, development and innovation. » La législation enchaîne en expliquant que le MRIC entretiendra des liens stratégiques entre les différentes composantes de knowledge economy, fera la promotion de l’utilisation commerciale des résultats des travaux de recherche dans l’intérêt national et s’engagera dans un processus d’internationalisation pour à la fois utiliser et disséminer la connaissance et les technologies sur une plateforme mondiale.
Parmi les fonctions plus précises, le MRIC devra élaborer, chaque cinq ans, une stratégie nationale pour la recherche et l’innovation. Dans sa fonction de coordinateur, le texte de loi explicite l’un des rôles clés du MRIC : « Facilitate connection and collaboration among innovators and funding partners. » Tout cela en adoptant une approche concentrée sur les affaires pour propulser l’entrepreneuriat.
Il y a aussi des changements notables dans la structure organisationnelle qui se retrouve amplement simplifiée. Le conseil d’administration ne sera, par exemple, composé que d’un président nommé par le ministre de tutelle, un représentant du ministère des Tic, celui de l’Éducation, celui des Finances et trois autres ayant de l’expérience dans l’innovation nommés par le ministre. L’actuelle loi prévoit aussi que les personnes suivantes siègent sur le conseil d’administration du MRC : le Permanent Secretary du ministère de l’Industrie, un représentant provenant d’une organisation de recherche sectorielle, un professeur de l’Université de Maurice, un professeur d’une institution d’enseignement supérieur engagée dans la recherche en sciences sociales et le directeur du Mauritius Sugar Industry Research Institute, entre autres.
Les clauses de la loi sur la propriété intellectuelle témoignent aussi de cette volonté de monétiser la recherche. « Intellectual property vested in our owned or controlled by the Council […] may be licensed, sold or otherwise granted or made available to others, in return for royalties, fees and payments to the Council », peut-on notamment lire dans cette clause, ou encore : « The Council may apply for a patent, industrial design or any other relevant form of intellectual property protection in respect of any discovery, invention or improvement. »
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