Il dit qu’il roulait avec prudence, dans le respect de la vitesse autorisée. Surprise ! Mike dit avoir reçu une contravention pour excès de vitesse. Selon la police, l’amende peut être contestée en cour.
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Mike T. est catégorique. Il n’avait pas enfreint les limitations de vitesse. Pourtant, il a été verbalisé. Dans ce cas, explique sur Radio Plus l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de communication au Police Press Office, il peut contester l’amende en cour, mais cela n’est pas sans risque.
Mike, un habitant de Roche-Bois, s’est fait prendre en contravention, le 2 janvier dernier, à la hauteur de l’autopont Decaen. Un automobiliste roulant dans l’autre direction l’avait prévenu, par un appel de phares, que des policiers étaient postés un peu plus loin. Aussitôt, selon Mike, il a vérifié s’il roulait au-delà de la limite de vitesse autorisée. Il dit avoir constaté qu’’il roulait à moins de 60 km/h.
Toutefois, arrivé au niveau des policiers, il est sommé de s’arrêter. Un policier l’informe alors qu’il a roulé… à 71 km/h. « J’étais surpris et j’ai demandé à vérifier la plaque d’immatriculation de mon véhicule pour que le policier prouve qu’il s’agissait bien du mien et pas d’un autre. Mais l’agent a refusé d’accéder à ma demande, arguant qu’il n’avait pas le droit de révéler ces détails et il s’est contenté de me montrer uniquement la vitesse à laquelle je roulais. Ce refus m’intrigue. Comment savoir s’il s’agissait bien de mon véhicule et non d’un autre ? » demande Mike. Il ajoute que si le policier avait accepté de lui montrer tous les détails, il aurait accepté la pénalité sans broncher. Mais le policer lui a infligé une Fixed Penalty de Rs 2 500 « à régler dans un délai de 21 jours », explique Mike.
Shiva Coothen explique que les équipements utilisés par les policiers servent au contrôle de vitesse et n’affichent pas la plaque d’immatriculation du véhicule. Cependant, « Mike a le droit de ne pas payer la contravention et saisir la cour pour qu’elle tranche sur ce litige, vu qu’il estime qu’il roulait à moins de 60 km/h. Mais, si la cour ne lui donne pas raison, il se peut qu’il paie le double. Il faut savoir qu’à l’exception des radars, aucun appareil ne photographie la plaque d’immatriculation des véhicules », ajoute l’inspecteur.
Des automobilistes ont pour habitude, d’un appel de phares, d’informer ceux en sens inverse de la présence d’un barrage policier pour des contrôles de routine.
Shiva Coothen réagit : « Cette pratique est illégale. Ces appels de phares sont considérés comme des entraves au travail des forces de l’ordre mobilisées pour arrêter les conducteurs en faute. Néanmoins, les policiers n’arrivent pas toujours à identifier le numéro d’immatriculation de « l’éclaireur », cela étant très souvent difficile. Quand vous faites des appels de phares, cela ne rend service à personne. Beaucoup d’accidents fatals ont eu lieu sur nos routes depuis le début d’année. Nous sommes déjà déployés pour renforcer la sécurité routière. Mais pour décourager de pareilles pratiques, il nous faut plus de ressources. Cessez cette pratique si vous voulez contribuer à réduire le nombre d’accidents. Vous pouvez aussi être verbalisés », prévient l’inspecteur.
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