Après Berguitta, le pays a été paralysé pendant trois jours et le secteur manufacturier a été affecté, dit Ashit Gungah, ministre du Commerce. Le gouvernement a mis en place un mécanisme pour que les compagnies exportatrices puissent rattraper le retard enregistré dans l’exécution des commandes.
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« Depuis l’annonce du Brexit, le secteur de l’exportation a commencé à ressentir des difficultés. Grâce au Speed Market et au Relief Support, l’exportation reprend la pente ascendante », dira le ministre, lors d’une job fair à Petit-Raffray mardi.
Ashit Gungah a mis l’accent sur la formation. Il explique que sir Anerood Jugnauth a mis sur pied l’Institute of Vocational and Training Board en 1991 pour que des jeunes puissent acquérir une connaissance technique. « Le centre a été converti en bureaux. Le nombre de cours techniques a diminué et les jeunes ont ressenti une certaine frustration. Nous sommes dans une situation où il y a un diplômé chômeur par famille. » Il fait observer que le pays compte des jeunes avec des diplômes qui ne correspondent pas à la demande.
« Des entreprises cherchent des Mauriciens avec des connaissances techniques, mais il n’y a pas de main-d’œuvre... Est-ce les jeunes voudront travailler au même tarif que les ouvriers étrangers ? » Il estime qu’avec le Metro Express, le pays aura besoin de spécialistes. « Dans quelques années nous serons un centre pétrolier », poursuit-il. Le ministre fait comprendre qu’il faut orienter les jeunes dans leur choix de carrière. Il déplore que certains ne veulent pas faire d’effort et demandent de l’aide au gouvernement. « Le GM est un facilitateur, il faut faire des efforts », fait-il ressortir.
Concernant une possible pénurie de carburant, il indique que « nous sommes en sécurité ». Deux cargaisons sont arrivées de Mangalore il y a quelques jours.
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