Le panel d’avocats de David Gaiqui a rencontré la presse ce mardi 30 janvier. Les hommes de loi lanceront une Human Rights Association, le jeudi 1er février, pour intervenir quand la police ne respecte pas le Judge’s Order. Ces derniers vont aussi alerter des instances internationales sur les droits humains. Ci-dessous un compte-rendu de cette conférence de presse.
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Me Sanjeev Teeluckdharry : « L’irresponsabilité de quelques officiers du CCID a eu des répercussions sur les autres. Sommes-nous un pays civilisé ? Cet acte de barbare ternit notre réputation. Il y a des têtes brûlées dans la force policière. Aujourd’hui, Kaya n’est plus à cause de ces derniers. Je ne vais pas entrer dans les détails constitutionnels avec l’inspecteur Bhoojawon. Il faut résonner avec intelligence. Des policiers appréhendent une personne à 4 heures du matin. Ils doivent le présenter devant un magistrat. Qu’est ce que ces agents de l’ordre ont appris pendant leur formation ? Me Anoup Goodary n’a pas enfreint le Code of Ethics. Pour moi, il n’a rien à authentifier. »
Me Anoup Goodary : « Cette lutte est l’affaire de tout le monde et contre la torture. C’est notre responsabilité citoyenne d’y apporter notre contribution. Regagnons confiance en la force policière. Cette institution doit prendre une bonne décision. »
Me Deepak Rutnah : « Il n'y a rien contre Gaiqui. On épingle des gens et ce n’est qu’après qu’on mène une enquête. Plusieurs familles ont souffert à cause cette pratique hors norme. Le Commissaire de Police doit en tirer des leçons. Ce dernier devrait nous expliquer les procédures. Il est temps de mettre un terme à la Provisional Charge».
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