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Manque de gants médico-chirurgicaux à Candos : sans pansements, les patients voient leurs plaies s’infecter

Une trentaine de patients, admis dans une salle à l’hôpital de Candos, sont désemparés. Cela fait quelque temps déjà que leurs plaies ne sont pas pansées. La faute : une distribution au compte-gouttes des gants médico-chirurgicaux. Pire encore: sans traitements adéquats, les plaies s’infectent. Les infirmiers, après plusieurs requêtes, tirent la sonnette d’alarme.

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Révolte et consternation dans une salle à l’hôpital Victoria, Candos. Quelque 30 patients hommes, admis dans cette salle, et qui pour la plupart souffrent de diabète et ont subi une amputation ou une intervention chirurgicale sont aux abois. Un manque de gants médico-chirurgicaux, équipements essentiels des infirmiers pour panser les plaies ou prodiguer d’autres soins aux malades, en est la cause. Leurs requêtes semblent être tombées dans l’oreille d’un sourd. Entre-temps, les patients ne reçoivent pas les traitements appropriés et voient leurs plaies s’infecter.

Un patient, âgé de 46 ans, a subi l’amputation d’un orteil le lundi 28 janvier. Après l’intervention, sa plaie doit être pansée tous les jours pour éviter toute infection. Ce patient diabétique craint pour sa santé, car sa plaie ne peut être nettoyée tous les jours, faute de ces gants médico-chirurgicaux.

La direction de l’hôpital est au courant du problème. Selon un membre du personnel, ce problème de manque de gants dure depuis quelque temps déjà. Il soutient que c’est au compte-gouttes que les gants sont distribués en raison d’un problème au niveau de l’approvisionnement.

L’hôpital Victoria n’est pas ainsi le seul à connaître ce problème. Une source du côté de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo affirme qu’ils ont rencontré le même souci il y a quelques jours. Pour pallier à ce problème, l’établissement a fait sa propre acquisition de gants médico-chirurgicaux au lieu de passer par la filière normale et attendre que le fournisseur approvisionne le ministère de la Santé. « Le travail était devenu difficile pendant quelques jours. Il nous faut impérativement ces gants pour traiter certains patients», fait ressortir un infirmier. C’est ainsi que, pour la bonne marche du travail, l’établissement a fait cette démarche.

Une source au ministère de la Santé dit ne pas être au courant de cette situation. Elle explique que le ministère, étant lui-même dépendant du fournisseur, ne peut être tenu pour responsable de la pénurie de gants. « Cette situation est indépendante de notre volonté. Des fois, les fournisseurs subissent eux-mêmes des contraintes qui font que leurs cargaisons prennent du retard ».

 

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