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Lutte contre la drogue : le service pénitentiaire en quête de chiens renifleurs

Le milieu pénitentiaire souhaite prévenir le trafic de drogue.

Le milieu pénitentiaire se trouve confronté à des défis uniques en matière de sécurité, en particulier en ce qui concerne le trafic de drogue. Dans le but de renforcer les mesures de contrôle et de prévention, des démarches ont été entreprises pour introduire des chiens renifleurs spécialement formés à la détection de substances illicites au sein de nos prisons. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un processus d’appel d’offres récemment initié.

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La prison renouvelle sa flotte de chiens renifleurs. Cela dans le but de contribuer à entraver les tentatives de trafic de substances illicites et ainsi renforcer la sécurité dans le milieu carcéral. Le gouvernement a récemment lancé un processus d’e-Procurement en vue de trouver des chiens renifleurs très particuliers pour le département pénitentiaire. Les chiens renifleurs devront non seulement détecter toutes les drogues, mais également la présence d’armes et d’explosifs, entre autres. Les soumissionnaires, qu’ils soient locaux ou internationaux, ont jusqu’au 11 septembre pour s’exprimer. 

Selon des sources hautement fiables implantées au sein des différentes prisons du pays, la Dog Section du milieu carcéral gagne en importance. Elle compte actuellement une vingtaine de chiens, majoritairement des bergers allemands et des bergers malinois. Cependant, seuls cinq de ces chiens posséderaient la capacité de détecter la présence de drogues. Les ‘dog handlers’, responsables de ces bêtes, ne sont autres que des officiers de la Correctional and Emergency Response Team (CERT). La question qui se pose alors est : pourquoi cette expansion de la flotte canine ? Face à cette interrogation, Le Défi Quotidien a sollicité la direction carcérale pour obtenir des éclaircissements sur cette décision. Malgré nos multiples appels, aucune réponse n’a été reçue jusqu’à présent. 

Décision controversée

L’initiative en cours, bien que motivée par la volonté de renforcer la sécurité, ne fait pas l’unanimité. En effet, cette décision suscite des débats au sein du secteur pénitentiaire. Les opinions divergent quant à l’efficacité et à l’éthique de l’utilisation de chiens renifleurs dans les prisons. Cette controverse souligne l’importance de considérer tous les aspects, tant en termes de sécurité que de respect des droits fondamentaux des détenus. Conformément aux protocoles sanitaires en vigueur, les chiens renifleurs se voient restreints de mener des fouilles en dehors des cellules des détenus. 

Cette limite vise à préserver la dignité et les droits des personnes incarcérées tout en tenant compte de la nécessité de maintenir un équilibre entre la sécurité et les aspects humains au sein des établissements pénitentiaires. « C’est un fait. Les chiens sont interdits dans les cachots pour des raisons d’hygiène. Mais les détenus, experts dans l’art de la dissimulation, cachent leurs armes tranchantes ainsi que leurs substances illicites dans leurs dortoirs, cellules et cachots », soulignent nos informateurs.

  • LDMG

 

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