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Location d’espaces bureaux : l’Utility Regulatory Authority épinglée par l’audit

Bien que l’Utility Regulatory Authority (URA) n’arrive toujours pas à fonctionner pleinement, elle occupe divers bureaux. Cette situation est considérée comme une source de gaspillage. 

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«The expenditure is of wasteful nature ». C’est en ces termes que le bureau de l’audit a qualifié la décision de l’Utility Regulatory Authority (URA) de louer de nouveaux espaces bureaux à partir du 16 mars 2020. Cette location a coûté à l’organisme la somme de Rs 3.6 millions entre mars 2020 à mai 2021. 

Constat fait par le bureau de l’audit dans son dernier rapport annuel. Le pire reste à venir. En effet, ces nouveaux bureaux n’ont jamais été utilisés. Ce n’est qu’en juin dernier que la direction de l’URA a finalement décidé de mettre un terme à ce contrat de location. 

Par ailleurs, selon un document déposé à l’Assemblée nationale par le bureau du ministère des Infrastructures publiques, l’URA occupe plusieurs étages à Ébène. Il y a, en premier lieu, un bureau dans l’enceinte du Cybercity Building au coût de Rs 160 000 par mois. Sans oublier la location du deuxième étage du Cyber City Building, cette fois-ci au coût de Rs 269 788.71 mensuellement. 

La loi a été modifiée en deux occasions pour donner la chance à l’URA d’opérer pleinement. Mais, force est de constater que cette autorité, qui tombe sous la tutelle du ministère des Services publics, manque à l’appel concernant ses objectifs principaux. Ces derniers consistent notamment à livrer des permis aux Independent Power Producers (IPP) ou encore de déterminer le tarif de l’eau ou de l’électricité. Cependant, dans son dernier rapport annuel, la direction de cette autorité régulatrice affirme avoir déjà tenu plusieurs réunions avec les représentants du CEB et des IPP’s afin de discuter des « licensing processes ». L’URA a également signé un protocole d’accord avec la Competition Commission pour permettre à ces deux institutions de collaborer pleinement sur des cas anti-compétitifs. 

Concernant les locations de bâtiments dans le public, le montant dépensé par divers ministères et institutions gouvernementales est souvent une source de préoccupation en raison des milliards de roupies qui sont injectés annuellement. Le Procurement Policy Office (PPO) avait, de ce fait, établi une quinzaine de points dans un document appelé « Guidelines for the Rental of Office Space ». Le but de ces lignes directrices était de mettre en place une série d’étapes à franchir. Et ce avant de procéder à la finalisation de tout accord de bureaux ou de bâtiments pour les ministères et institutions gouvernementales. Ces nouveaux critères avaient d’abord attiré l’attention sur le fait que les espaces dont dispose le gouvernement doivent avant tout être privilégiés. Ensuite, les négociations doivent être menées directement avec le « government agency ». 

De plus, dans l’éventualité où l’on ne parvient pas à trouver l’espace nécessaire, la location des espaces additionnels disponibles dans les bâtiments occupés par les ministères ou autres institutions gouvernementales est recommandée. Il avait aussi été clairement stipulé que les frais de location doivent être en conformité avec le « valuation department ». En outre, les Chief Executive Officers (CEO) des institutions gouvernementales ont également été appelés à ne pas approuver un contrat de location s’il est considéré comme excessif. Sauf si le besoin de cet espace est jugé comme un cas d’urgence extrême. 

 

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