La liberté d’opinion est l’un des droits fondamentaux dont jouit un citoyen mauricien. Mais ce droit n’est pas absolu, comme le rappelle un article paru dans le bulletin du bureau du DPP de mars 2017.
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Chaque citoyen a droit à la liberté d’expression. Ce droit est l’un des signes manifestes de la nature démocratique de Maurice et il est bien ancré dans la Constitution. Toutefois, cette liberté n’est pas absolue et la Constitution définit aussi ses limites.
Dans son article, Risha Hulman, stagiaire au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), précise que le droit d’un individu à s’exprimer librement doit être en harmonie avec les droits des autres et avec les intérêts de toutes les composantes de la société. Elle soutient aussi que la cour défendra le droit à la liberté d’opinion aussi longtemps que la presse fera preuve de bonne foi et publiera des informations d’intérêt public.
Caméras de surveillance
Un autre article, signé par Girish Kumar Prayag, évoque la recevabilité des enregistrements des caméras de surveillance lors de procès. Il cite des exemples en Angleterre où la condamnation de certaines personnes a été annulée, les images enregistrées par les caméras de surveillance n’étant pas fiables.
Le stagiaire explique que, contrairement à Maurice, l’Angleterre a un cadre légal bien défini par la Police and Criminal Evidence Act, concernant l’importance à accorder aux enregistrements des caméras de surveillance lors de procès.
Comme Maurice compte introduire plus de caméras de surveillance à travers le pays pour améliorer la sécurité publique, il suggère qu’un cadre légal régissant la recevabilité des enregistrements des caméras de surveillance, soit introduit au plus vite.
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