« Pandora Papers : An offshore data tsunami » : c’est le titre d’un article publié sur le site de l’International Consortium of Investigative Journalists, le 3 octobre, après la publication des ‘Panama Papers’. Une trentaine de dirigeants actuels ou passés, plus de 300 responsables politiques du monde entier, ainsi que des stars ou des criminels ont été épinglés dimanche dans une vaste enquête journalistique sur l'opacité des sociétés offshores. La plupart des transactions révélées dans les « Pandora Papers », publiés par le Consortium international des journalistes d'investigation ne sont pas illégales. Mais l'enquête met en lumière le décalage entre le discours anticorruption de certains leaders et leur usage extensif des paradis fiscaux.
Ce sont des documents venant de 14 firmes offshores retraçant l'argent, les actifs de politiciens, milliardaires et personnalités influentes. Dans cet article, le consortium met l'accent sur les principales découvertes, de même que la méthodologie.
« A 2.94 terabyte data trove exposes the offshore secrets of wealthy elites from more than 200 countries and territories. These are people who use tax and secrecy havens to buy property and hide assets; many avoid taxes and worse. They include more than 330 politicians and 130 Forbes billionaires, as well as celebrities, fraudsters, drug dealers, royal family members and leaders of religious groups around the world.
The International Consortium of Investigative Journalists spent more than a year structuring, researching and analyzing the more than 11.9 million records in the Pandora Papers leak. The task involved three main elements: journalists, technology and time », peut-on lire dans l’article sur le site de l’International Consortium of Investigative Journalists.
Voici ce qu’il faut retenir des Panama Papers :
- L'enquête « Pandora Papers », publiée dimanche, à laquelle ont contribué environ 600 journalistes internationaux, a établi des liens entre des actifs offshores et 336 dirigeants et responsables politiques de premier plan qui ont créé près de 1 000 sociétés, dont plus des deux tiers aux Iles Vierges britanniques. Des montages financiers aux Seychelles ont également été épinglés.
- 11,9 millions de dossiers ont été analysés par des journalistes dans le monde.
- Plus 90 pays sont cités dans les dossiers.
- Les données ont été obtenues par le Consortium international des journalistes d'investigation, qui a travaillé avec plus de 140 organisations médiatiques sur sa plus grande enquête mondiale jamais réalisée.
- Les noms de 17 ressortissants mauriciens et de 37 entités du pays figurent dans ces documents.
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- Pour le ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun, il n’y a rien pour l’heure qui justifie l’institution d’une enquête sur les Mauriciens cités.
Cliquez ici pour consulter l’article de l’International Consortium of Investigative Journalists dans son intégralité.
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