Alors que le coup d'envoi de l'Euro 2024 a été donné vendredi soir, l'excitation monte non seulement en Europe, mais aussi à Maurice où les fans de football partagent leurs attentes et leurs espoirs. C’est l’occasion pour certains Mauriciens de se remémorer d’anciennes éditions, tandis que pour d'autres, c'est une opportunité de découvrir le football européen à son apogée.
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Franco Quirin : « Ce n'est pas évident avec la retransmission de 12 matchs »
« Je vais suivre l’Euro 2024, que ce soit en famille ou entre amis. En fonction de mon emploi du temps, je suivrai les matchs au maximum. Je supporterai la France, mais je ne négligerai pas les autres rencontres non plus, spécialement ceux où l’Angleterre sera en action ou le pays hôte, l’Allemagne. Bref, cela va dépendre des rencontres qui seront diffusées à la télévision. Toutefois, ce n'est pas évident avec la retransmission de 12 matchs. Ainsi, je ne pourrai malheureusement pas tous les apprécier chez moi. Il va falloir bouger vers des endroits publics avec les amis.
En tout cas, j’espère que la France réalisera une bonne performance, mais il faudra se méfier des Pays-Bas. Donc ce n’est certainement pas gagné d’avance pour les Bleus ou les autres favoris. La compétition sera rude. »
Ashok Chundunsing : « Il pourrait bien y avoir des surprises »
« Cette compétition pourrait bien se conclure par une surprise. De nos jours, les joueurs qui n’avaient pas habituellement la chance de se mesurer aux meilleurs ont maintenant l'opportunité d'évoluer dans les meilleurs championnats d’Europe. Un bel exemple est la Suisse. La Nati a vu son jeu progresser au fil du temps grâce à ses joueurs qui ont beaucoup appris dans les grands championnats. Je pense à Granit Xhaka avec le Bayer Leverkusen ou encore Xherdan Shaqiri, qu’on ne présente plus. Il ne faut pas non plus oublier l’Albanie. Un pays pauvre, mais avec une population au grand cœur. Les Albanais profiteront certainement de l’Euro pour faire leurs preuves et essayer de se frayer un chemin vers les grands championnats. Contrairement à l’Italie, par exemple, dont les joueurs sont fatigués et ont besoin de repos. Donc, ne négligeons pas les « petites » équipes dans cette compétition. Il pourrait bien y avoir des surprises. »
Ruqayyah Kinoo : « J’ai un faible pour l’Espagne »
« C’est toujours avec le plus grand plaisir que je suivrai l’Euro, une compétition d’envergure où tous les joueurs européens de renom s’affronteront. Des rivaux dans leurs championnats respectifs seront appelés à jouer ensemble et je pense notamment à l’Angleterre, où des joueurs de Liverpool et de Manchester United devront se serrer les coudes. De même, les joueurs espagnols des grands « clásicos », dont ceux du Real Madrid et du Barça, malgré leurs rivalités en Liga, joueront comme un seul homme et appliqueront les tactiques de l’entraîneur. Personnellement, j’ai un faible pour l’Espagne et son football technique, mais la France et l’Angleterre seront les équipes à battre. Ne négligeons pas non plus l’Italie qui sait comment gagner des trophées. »
Stephan Toussaint : « Le temps fera défaut »
J’ai toujours été un fervent supporter de l’équipe de France, mais j’aime bien le beau jeu, surtout quand ce sont l’Angleterre ou l’Italie qui jouent. À la maison, ma fille supporte l’Allemagne et mes deux fils sont fans de l’Angleterre et de l’Espagne. Heureusement que mon épouse n’a pas d’équipe spécifique, ce qui aurait compliqué encore plus les choses (rires). Mais pour le plaisir, j’aime bien voir jouer l’équipe des Pays-Bas. En me basant sur les résultats des matchs amicaux, il est un peu difficile de désigner un favori, même si je souhaite que ce soit la France qui gagne. Il va donc falloir attendre et voir évoluer les équipes pour mieux les cerner. Cependant, ne négligeons pas les outsiders notamment le Danemark, comme ce fut le cas dans le passé. Malheureusement, en tant que politicien actif sur le terrain, le temps fera défaut. Ça va être complexe de voir tous les matchs, mais je me tiendrai au courant des résultats et je ferai un effort spécial pour regarder la finale.
Alain Lim Kee Chong : « L’Allemagne a une bonne chance »
« L’Euro, c’est comme une deuxième Coupe du Monde, avec de grandes équipes qui s’affronteront. De nos jours, toutes les équipes sont très fortes, mais parfois il suffit d’un ou de deux joueurs pour faire la différence. Je pense que l’Allemagne, qui aura l’avantage d’évoluer à domicile, a une bonne chance. Je dirai donc que le titre devrait se jouer entre l’Allemagne et la France, même si une surprise n’est pas à écarter. Au niveau de l’arbitrage, celui-ci a bien progressé contrairement à mon époque. De nos jours, avec la VAR, même les grands arbitres ne prennent pas de décisions clés. Ils préfèrent attendre que la VAR les interpelle pour pouvoir visionner les actions et éviter de voir leurs décisions être renversées. Donc, attendez-vous à ce qu’il y ait des erreurs d’arbitrage durant cette compétition. Certes, la technologie a évolué, mais c’est toujours l’homme qui contrôle la VAR et des défaillances ne sont pas à écarter. »
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