En 2015, il était lourdement endetté.Aujourd’hui, l’entreprise de ce promoteur immobilier basé à Flic-en-Flac est prospère. Un enrichissement douteux, selon un homme d’affaires. Dans un affidavit juré le 23 septembre, il fait des allégations directes contre ce promoteur, l’accusant de profiter de l’argent sale provenant de la prostitution de luxe, de la drogue et d’autres activités illicites.
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D’ailleurs, dans son affidavit, l’homme d’affaires cite le nom du promoteur immobilier comme étant le partenaire commercial de Thierry Peterman. Un mandat d’arrêt avait été émis contre ce dernier après la déposition d’une jeune Biélorusse au poste de police de Flic-en-Flac pour « keeping bordel » et proxénétisme. Toutefois, il est parvenu à quitter Maurice en janvier dernier. Au dire de l’homme d’affaires, qui est représenté par Me Sanjeev Teeluckdharry, de l’argent sale aurait été investi dans les divers projets du promoteur immobilier afin de faire du blanchiment.
Il est aussi allégué que le promoteur fait l’objet de plusieurs plaintes devant diverses instances pour escroquerie. Il lui est reproché d’avoir extorqué de l’argent à plusieurs individus, de plus. Il est aussi question de trafic d’influence et d’intimidation par le promoteur et sa bande envers d’autres hommes d’affaires et promoteurs dans la région ouest.
L’homme d’affaires affirme, d’autre part, que le promoteur aurait des contacts haut placés au sein de diverses autorités. Il souhaite que les autorités concernées mènent une enquête approfondie sur les origines de la fortune du promoteur. Nous avons sollicité le promoteur immobilier mis en cause. Il fait savoir qu’il donnera sa version des faits dans un contre-affidavit.
Pour rappel, après les dénonciations de trafic humain de la Biélorusse, les limiers de la Criminal Investigation Division de la Western Division avaient démantelé un réseau de prostitution de luxe impliquant des escort-girls étrangères. D’ailleurs, depuis quelque temps, la police avait noté une forte présence de filles venues d’Europe de l’Est. Elles écumaient le littoral ouest pour monnayer leurs charmes.
Un article, publié le 18 janvier 2022 dans Le Défi Plus, faisait mention de cette affaire sous le titre Prostitution de luxe - Liudmila : Rs 130 000 pour une nuit. Des Mauriciens très fortunés impliqués.
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