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À la suite d’un appel anonyme: le père d’Ackmez Aumeer promet Rs 1 M à celui qui retrouvera son fils

Un appel anonyme chez les Aumeer dans la journée du samedi 10 novembre donne espoir à la famille. L’interlocuteur s’est présenté comme étant Ackmez Aumeer, disparu il y a 12 ans. Il a expliqué qu’il se trouverait dans un appartement à Poste-de-Flacq. Samedi soir, une opération policière d’envergure a été montée. Mais sans résultat. Le père Anwar, 47 ans, est déterminé à retrouver son fils. [blockquote]« Je suis disposé à offrir Rs 1 million de récompense à celui qui retrouvera mon fils. »[/blockquote] Anwar lance un appel au Premier ministre sir Anerood Jugnauth pour une rencontre. « Il était le PM au moment de la disparition de mon fils », lâche Anwar. Âgé de 9 ans, Ackmez Aumeer avait disparu alors qu’il jouait en compagnie d’autres enfants dans sa localité, à Camp-Chapelon à Pailles, le samedi 25 janvier 2003. Depuis, l’enfant, qui devrait être un jeune homme de 21 ans aujourd’hui, est introuvable. Vers 16 heures, le samedi 7 novembre, les Aumeer ont reçu un appel. L’interlocuteur s’est présenté comme étant Ackmez. Le présumé Ackmez a expliqué qu’il se trouvait à Poste-de-Flacq et qu’il serait chez des « mafias ». Il dit être en danger. Sans plus tarder, Anwar a informé ses proches et alerté le poste de police de Curepipe. Alors que le père se trouvait au poste, il a reçu un deuxième appel anonyme. Anwar raconte avoir passé le téléphone à une Woman Police Constable (WPC). Ackmez lui aurait également parlé.

Descentes policières

Pour Anwar, même si samedi l’opération a été montée rapidement, il déplore les agissements de la police. [blockquote]« Depi la mor inspekter Prem Radhoa mo pa kone kot kase-la inn arive », a déclaré le père du disparu au Défi Quotidien. [/blockquote] Entre-temps, Nazleen, la mère d’Ackmez, s’était rendue aux Casernes centrales pour rencontrer des hauts gradés. Anwar a lui mis le cap sur Poste-de-Flacq. Plusieurs unités policières ont également accompagné le père d’Ackmez dans la soirée du samedi 7 novembre. Les descentes policières dans des appartements indiqués au bout du fil n’ont rien donné. Une équipe du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM) était mandée sur les lieux pour participer à cette opération. Mais les recherches se sont révélées vaines. La famille Aumeer avait reçu un appel deux semaines plus tôt et l’interlocuteur cherchait à parler au père d’Ackmez. Alors qu’Anwar avait pris le récepteur, l’appel avait déjà été annulé. Le CCID, qui s’est saisi du dossier, explique qu’il prend l’affaire au sérieux. Un gradé du CCID soutient que « la police explore toutes les pistes ». La police tente de déterminer l’identité du détenteur du numéro de téléphone. Mais elle déplore que certaines personnes s’amusent à faire de telles blagues. Il s’est toutefois montré rassurant. [blockquote]« Nous allons mettre la main sur celui qui s’est présenté comme Ackmez Aumeer. Il s’agit d’une question de jours », soutient notre source.[/blockquote]

Nazleen, la mère d’Ackmez: « Li dir li dan enn lakaz ek inn koup so de lipye »

  [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3942","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-6010 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"250","height":"300","alt":"Ackmez Aumeer"}}]] À l’appel téléphonique, Nazleen concède qu’elle n’a pu reconnaître la voix d’Ackmez car douze années se sont écoulées et l’enfant a grandi. L’homme au bout du fil lui avait dit qu’il était Ackmez, selon Nazleen. « Li dir li dan enn lakaz ek in koup so de lipye. » D’où la raison qu’il ne pouvait se permettre de rencontrer sa famille. La mère de l’enfant disparu est catégorique. « Mo kone mo zenfan vivan », souligne Nazleen. Elle affirme toutefois qu’elle espère qu’il ne s’agit pas d’une farce car la disparition d’Ackmez ne cesse de l’affecter moralement. « Mo ress tromatyse. Mo pa ressi dormi kan mo panse ki Ackmez finn kapav blese ek pa kapav marse », affirme Nazleen. La mère de famille explique que le frère cadet d’Ackmez, âgé de 16 ans et sa sœur cadette de 6 ans, ont été également perturbés, après les événements du samedi 7 novembre. Nazleen raconte qu’elle voulait à tout prix accompagner ses proches samedis au cours des recherches, expliquant peu importe comment, elle pourrait reconnaître son enfant. « Person apar mwa pa pu kapav rekonet mo zenfan ».

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