Le chef commissaire adjoint de Rodrigues, Johnson Roussety, connu pour ses positions souvent critiques envers le Premier ministre adjoint Paul Bérenger et, plus largement, envers le gouvernement mauricien, a pris le vendredi 24 octobre la défense de l’exécutif central. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a critiqué Kishore Beegoo, qui a démissionné jeudi de son poste de président du conseil d’administration d’Air Mauritius. Ce dernier a eu des mots durs envers Paul Berenger lors de sa conférence de presse.
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« Abe nek met shareholding company la lor ou nom ! », écrit Johnson Roussety en introduction, avant de reprocher à l’ancien président de la compagnie nationale d’avoir mal interprété son rôle. Selon lui, « beaucoup se méprennent sur la loi et la pratique des compagnies détenues par l’État », rappelant qu’un conseil d’administration et son président sont redevables à leurs actionnaires — en l’occurrence le gouvernement.
« Le gouvernement, dans une démocratie, est dirigé par des politiciens élus… et ils agissent en tant qu’actionnaires », a-t-il poursuivi, estimant que la déclaration de Kishore Beegoo — « Jamais mo travay lor lord kit politisien » — est erronée. « En agissant ainsi, vous devenez un one man show, et dans ce cas précis, contre les instructions de l’actionnaire », estime-t-il.
L’élu rodriguais a conclu en rappelant que le rôle d’un président d’une entreprise publique est d’appliquer les directives de l’actionnaire, représenté par le ministre de tutelle. « Ne détournez pas une entreprise d’État », a-t-il insisté, invitant à respecter la hiérarchie institutionnelle.
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