Le Dr Fazil Khodabocus et le Dr Rajiv Kumar appellent à la vigilance face aux infections respiratoires aiguës. Malgré une légère hausse des cas, la situation devrait s’améliorer avec la hausse des températures et le respect des mesures d’hygiène.
Selon le Dr Fazil Khodabocus, le nombre de cas d’infections respiratoires aiguës reste fluctuant. Du 6 au 12 octobre, 4 757 cas ont été enregistrés, contre 4 456 la semaine précédente (du 29 septembre au 5 octobre). « Même s’il y a une légère hausse, avec la transition saisonnière et la montée des températures, le nombre de cas devrait diminuer dans les semaines à venir », explique-t-il.
Toutefois, avec la baisse de température en fin d’après-midi, de nombreuses personnes présentent encore des symptômes grippaux. Parmi les virus recensés figurent le AH1N1, le AH3N2, le virus B, ainsi que quelques cas de covid-19, d’adénovirus et de rhinovirus. Le Dr Khodabocus rappelle que les vaccins antigrippaux sont toujours disponibles et qu’« il n’est jamais trop tard pour se faire vacciner », notamment pour les personnes à risque. Il précise que le nombre de cas demeure inférieur à 5 000 par semaine, ce qui marque une tendance à la baisse.
De son côté, le Dr Rajiv Kumar, consultant en charge des maladies respiratoires, observe que certaines personnes présentent une grippe prolongée ou récurrente. « Ce qui peut s’expliquer par un hiver plus long et un nombre accru de virus circulant dans l’air. Beaucoup de ces virus sont endémiques, d’où la nécessité de maintenir les précautions d’hygiène, surtout pour les personnes âgées, ou atteintes de maladies respiratoires chroniques, cardiaques, rénales ou en traitement contre le cancer. »
Il ajoute que le tabagisme et l’obésité constituent des facteurs de risque importants. « On ne peut pas contrôler la nature, mais on peut réduire ces risques en évitant de fumer, en faisant de l’exercice régulièrement et en suivant correctement ses traitements. La vaccination antigrippale pour les groupes à risque, combinée à une bonne hygiène, reste une mesure de prévention essentielle. »
Le Dr Kumar note enfin que certaines personnes souffrent de maladies respiratoires non diagnostiquées, comme l’asthme allergique ou la bronchopneumopathie chronique obstructive. Ce qui les rend plus vulnérables aux grippes à répétition. « Ces patients devraient consulter afin d’obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. »
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