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Grand Journal de Radio Plus : Ajay Daby condamne l’attitude de Xavier-Luc Duval

Le comportement des parlementaires au sein de l’hémicycle a été longuement commenté, mardi, lors de la deuxième partie du Grand Journal sur les ondes de Radio Plus. Jane Lutchmaya et Eshan Dinally ont reçu l’ancien Speaker Ajay Daby.

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Invité à commenter la confrontation qui a opposé Xavier-Luc Duval à la Speaker de l’Assemblée nationale, Maya Hanoomanjee, lors de la tranche réservée à la Private Notice Question. « Ce n’est pas sérieux de faire des déclarations pareilles. Cela mène à une situation gênante », a clamé l’ancien Speaker. Ce dernier est d’ailleurs catégorique: « Un parlementaire ne peut pas dire qu’il ne respecte pas le Speaker ».

L’ancien Speaker a aussi fait ressortir que ce n’est pas bien d’expulser à tout bout de champ les parlementaires, tout en admettant qu’il faut éviter les provocations. « Ce n’est pas l’opposition qui dirige le gouvernement. Le Parlement, c’est un outil qui aide le gouvernement à légiférer, alors que le rôle de l’opposition est de s’assurer que le gouvernement soit redevable », a-t-il souligné.

Au sujet des Standing Orders qui gouvernent le fonctionnement du Parlement, Ajay Daby s’est appesanti sur l’article 49 (4) de ces statuts qui peut, selon lui, s’avérer dangereux pour les parlementaires. L’article stipule qu’un parlementaire peut être expulsé du Parlement tout le long d’une session s’il refuse de vider les lieux sur ordre du Speaker. Selon Ajay Daby cette nouvelle clause du Standing Orders est très dure et invite à la prudence.

Appelé aussi à commenter la motion présentée par le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth à l’encontre du leader de l’opposition, Ajay Daby a avancé qu’il est du devoir du Speaker de prendre une décision sur-le-champ.

Au sujet de la polémique entourant le député Kalyan Tarolah, l’ancien Speaker soutient qu’on aurait dû lui demander de fournir des explications en écrit. « S’il avait dit avoir été piégé, j’aurais alors institué un comité pour enquêter avec l’aide du Leader of the House », a-t-il soutenu.

Évoquant une nouvelle fois les Standing Orders sur ce point précis, Ajay Daby plaide pour une révision en ce sens, car on ne peut laisser le Parlement à la merci d’une enquête policière ou du Directeur des poursuites publiques. Selon lui, c’est le Parlement qui est suprême et doit décider quelle sanction appliquer contre un parlementaire qui a fauté, et ce, indépendamment de toute enquête policière.

 

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